[Dimsums] Ça roule pour Kowloon Paris !

Deux ans de réflexion et trois mois de travaux : l’aventure Kowloon a démarré, conduite par deux passionnés de cuisines asiatiques, de dimsums en particulier, et de Hong-Kong. Laurence Ountzian, ex-directrice de communication, et Pierre Beghin, ex-designer, ancien cuisinier gastronomique à Uzès (30), se sont associés, accompagnés d’investisseurs privés, pour monter ce restaurant, rue de la Bourse à Paris (IIe). Ouvert depuis le 16 septembre, l’établissement au décor soigné, dans les tons noir, or et argent, dispose de 42 places (configuration protocole sanitaire) dont un salon privatif pouvant accueillir jusqu’à 6 personnes.

A la base du concept Kowloon Paris, le service traditionnel au chariot sur lequel les paniers vapeur sont maintenus au chaud. Hargao, bao, shumai porc, pak choï, gâteau au navet, xia long poulet, raviolis légumes, wonton chocolat, wonton fruits... sont autant de mets raffinés que propose la première carte, courte, dotée de différents menus : Express (21 €), Business (42 €), Végétariens (34 € et 54 €), Dégustation (60 €). Après deux semaines d’activité, le ticket moyen s’établissait à 24 € au déjeuner et à 50 € au dîner. Cuisinier très créatif, Pierre Beghin a même « européanisé » une recette de bao avec du cheddar et des champignons. Pour l’heure, Kowloon fonctionne en salle avec 2 personnes et un barman à partir de 17 h 00 et en cuisine avec 3 personnes et un extra occasionnellement. Tout est fait maison. « Si l’on détaille le dim sum, c’est à la fois la pâte, la farce et la façon, c’est-à-dire le pliage qui est très complexe », explique Laurence Ountzian. « Concernant la pâte, ce qui est compliqué, c’est de connaître toute les farines. Il y en a un nombre considérable ! », ajoute Pierre Beghin.

Côté sourcing, les deux associés ont démarré leur aventure auprès de fournisseurs et prestataires tels que les Frères Tang, Le Palais des Thés, France Boissons (bières), OBD (autres boissons), deux agents commerciaux pour le vin, Metro, les solutions L’Addition pour la caisse, Zenchef pour les réservations ou encore Pulp pour le click & collect lequel est proposé dans des contenants biodégradables en feuille de palmier. « Il nous reste à caler quelques petites choses mais l’accueil du public montre l’attrait pour le concept. Nous allons communiquer sur notre ouverture et mettre bientôt en place un brunch dominical », expliquent Laurence Ountzian et Pierre Beghin qui ont déjà plein d’idées pour leur prochaine carte et leur développement (privatisation, livraison, etc.).