[Top 100] Estivin Groupe se fait un nom dans les fraises et les épices
Bonne opération pour le distributeur tourangeau qui renforce sa présence auprès des restaurants situés dans le triangle Tours, Poitiers, Cholet, trois villes où il rayonne depuis plusieurs décennies. Lire dans Zepros Distributeurs RHD n°15
37-Tours
32e - Le 11 novembre Estivin Groupe fêtera ses 60 ans. Le distributeur généraliste (fruits et légumes, marée, épices, fruits secs, condiments et B.O.F.) s’est déjà offert deux jolis cadeaux d’anniversaire cette année. Le 1er juin, il rachetait Le Duff Primeurs, un grossiste en fruits et légumes (4 M€ de CA avec 18 employés) détenu par ses salariés depuis une douzaine d’années et installé à Saint-Aubin-du-Plain (Deux-Sèvres). Bonne opération pour le distributeur tourangeau qui renforce sa présence auprès des restaurants situés dans le triangle Tours, Poitiers, Cholet, trois villes où il rayonne depuis plusieurs décennies. Trois mois plus tôt, en mars, Estivin Groupe avait racheté Faurie, un grossiste en fruits et légumes de Périgueux (2 M€ de CA, 6 salariés). Cette entreprise familiale, dont Marie Faurie, la fille de l’ancien propriétaire, assurera la direction, est proche des sites que sa nouvelle maison mère exploite à Sarlat et Brive. La cohérence géographique et logistique est garantie. Mais Faurie a surtout la particularité d’être un expéditeur de fraises depuis une région, le Périgord, où sont cultivées pas moins de 9 variétés de fraises, et qui en est la première productrice en France. « L’opportunité est belle car elle nous offre un lien de première main avec les producteurs de fraises du Périgord », explique Philippe Bertin, le P-DG d’Estivin Groupe.
Une alliance tactique dans les fruits secs et les épices
La croissance interne est aussi au rendez-vous ! En premier lieu grâce aux épices, condiments et fruits secs « qui se développent très vite ». Une famille de l’épicerie pour laquelle Estivin propose aujourd’hui aux restaurateurs livrés par ses 15 sites de distribution en France, un catalogue riche d’un millier de produits depuis qu’il a invité son concurrent de Tours, au capital de sa filiale La Malle aux Épices. « Nous devenons spécialistes de cet univers où les clients recherchent des références bien spécifiques », se félicite Philippe Bertin qui vante au passage la « vingtaine de références d’olives » dans l’offre désormais. Sur ces petits produits secs, faciles à caler dans les camions, la concurrence est aussi moins forte que sur les fruits et légumes et les DLO plus longues...
Le P-DG espère que les produits de crémerie connaîtront bientôt la même croissance. La demande de la restauration collective, notamment, pour des produits locaux - fromages - est là. Reste encore à étendre la distribution de ces références aux plateformes du groupe Estivin et à diffuser la « culture multiproduit » auprès des équipes en interne.