
Top 100 : Richard Vins & Spiritueux (32e) aime le vin en vrac

Dans son premier bilan carbone, le distributeur trouve un motif de persévérer dans la vente de vin en vrac et bouteilles en verre réutilisables. (Notre édition Zepros Distributeurs RHD n°23 - Top 100 – vient de paraître. Elle est consultable et téléchargeable ici)
92 - Gennevilliers
Accompagné par un cabinet conseil pendant six mois, Richard Vins & Spiritueux a bouclé, en juin, son premier bilan carbone « de la vigne au verre ». Verdict sans équivoque. « La bouteille de vin en verre, lavée et réutilisée, est le premier levier de réduction de nos émissions de CO2 bien avant notre flotte de camions », révèle Laurent Arquetout, le directeur des Opérations. Explications : une bouteille de vin en verre de 1 litre - format pour la vente au comptoir des CHR - génère 1,2 kg de CO2 sur tout son cycle de vie. Consignés et identifiés par les cafetiers et restaurateurs, ces contenants sont bien collectés Richard Vins (taux de 92 %). Résultat : pour 12 réutilisations d’une bouteille, les émissions de CO2 chutent de… 40 % à 0,72 kg/litre. Or, Richard Vins embouteille, collecte puis lave 1,5 m de cols par an sur son site de Gennevilliers (92) ! Le distributeur aimerait faire aussi bien avec ses contenants 75 cl - gamme Le Titi pour la vente à table - dont il écoule 200 000 cols par an. Pour l’instant, le taux de collecte de ces bouteilles n’est pas aussi performant. « Les serveurs ne les identifient pas bien et les placent parfois avec le verre perdu », regrette Laurent Arquetout. Même avec un taux de réemploi plus faible, le bilan carbone est légèrement meilleur (1,15 kg/ litre) que celui d’une bouteille à usage unique. Pour progresser, « il faut mieux identifier les bouteilles, idéalement arriver à un contenant avec un marquage standard réemployable, et faire de la pédagogie auprès des CHR », conclut le responsable.