Pic Saint-Loup, l’AOP qui monte
  La restauration représente 2/3 des ventes de l'appellation Pic Saint-Loup.
Les vignerons de Pic Saint-Loup ont présenté leurs derniers millésimes et évoqué l’évolution du vignoble et leurs axes de développement lors d’un point presse le 21 octobre au restaurant Macéo à Paris (1er). En présence de Philippe Faure-Brac, Meilleur sommelier du monde, le président de l’AOP, Henri Breton du Domaine Desvabre, a souligné la bonne dynamique, malgré un marché difficile et un contexte économique tendu, d’un terroir remarquable stimulé par la transmission du savoir-faire et une nouvelle génération de vignerons engagés. « La restauration représente 2/3 des ventes et c’est un marché majeur que nous souhaitons développer, a-t-il déclaré. Avec 15 % des volumes, l’export constitue un autre levier naturel de croissance ».
Au cœur de la garrigue, entre Méditerranée et Cévennes, l’appellation regroupe sur 1 500 ha de 17 communes de l’Hérault et du Gard, 3 caves coopératives et 80 domaines. La production atteint 50 000 h/l par an, soit 6,6 M de bouteilles, dont 57 % de rouges élégants et équilibrés, élaborés avec au moins 50 % de syrah, le grenache noir et le mourvèdre étant les principaux cépages complémentaires. Au cœur des tendances actuelles de consommation, les ventes de rosés (34 %) sont en croissance, tandis que celles de blancs (9 %) vise à prendre un nouveau départ. Après avoir obtenu l’AOP pour les rouges et les rosés en 2023, l’appellation a confirmé une demande de reconnaissance officielle pour les blancs. Ce dossier pourrait connaître des avancées dans les prochains mois.