ZFE : les grossistes demandent de la concertation et du pragmatisme
La Confédération des Grossistes de France (CGF) réitère son appel à la concertation et au pragmatisme, pour que la mise en place des ZFE se fasse selon un principe de réalité. La CGF alerte notamment sur les difficultés déjà rencontrées par les grossistes qui souhaitent renouveler et verdir leur flotte de véhicules et se trouvent confrontés à une offre limitée et à un problème de disponibilité.
Si les grossistes soutiennent le principe des ZFE, ils demandent que leur mise en place fasse l’objet d’une vraie concertation entre les collectivités et les représentants des acteurs économiques. Les grossistes demandent à s’entendre sur des mesures applicables dans un calendrier réaliste, plutôt que de retenir des mesures inapplicables dans un calendrier trop serré qui conduirait à d’inévitables reports.
Les grossistes opérant dans les zones urbaines dotées de ZFE éprouvent également des difficultés à se projeter sur leurs capacités et leurs perspectives de renouvellement de leurs véhicules. Ce saut dans l’inconnu prend chez les grossistes une dimension toute particulière, car la durée moyenne de de possession des véhicules est de 8 à 10 ans. À date, l’offre de véhicules neufs « propres » disponibles dans plusieurs silhouettes est insuffisante et n’apporte pas les mêmes performances opérationnelles que les véhicules gazole.
La Confédération des Grossistes de France propose notamment : de travailler à une harmonisation des réglementations entre les ZFE ;
- de renforcer et pérenniser les dispositifs publics d’accompagnement financier à l’achat de véhicules « propres » et aux opérations de rétrofit auxquelles seraient plus particulièrement éligibles les entreprises exploitant leurs véhicules sur des durées longues ;
- de continuer d’accepter en ZFE-m les classements crit'air 2 des VUL et PL au gazole, le temps que se déploie, de façon industrialisée, une offre de PL à énergie « propre » sur une plus large gamme de silhouettes utilisables en ville.