Kronenbourg devient BK
Deux lettres qui en disent beaucoup. Changement de nom et d’identité graphique pour Kronenbourg qui devient « Brasseries Kronenbourg » ou BK. Avec un choix du pluriel pour « Brasseries » qui traduit un modèle qui se veut résolument partenarial.
Derrière le changement de nom de Kronenbourg qui devient Brasseries Kronenbourg, le groupe entend affirmer sa stratégie. Le 1er septembre BK a, en effet, intégré sa filiale House of Beer pour développer son portefeuille de marques premium (La Bête, Brooklyn…).
« House of Beer a débuté façon start-up, nous avons décidé de fusionner en une seule entité pour faciliter l’organisation et accélérer sur ses marques qui ont un fort potentiel sur le marché français », a commenté Anders Røed, P.D-G. de l’entreprise.
Quant au nouveau logo qui délaisse le rouge pour un bleu monochrome, il endosse la double mission de marquer le caractère français du groupe et de faire un clin d’œil à 1664, marque phare du groupe.
30 M€ d’investissement
Si le marché n’a pas récupéré les niveaux de 2019, notamment celui du CHR toujours à la peine, BK s’en est plutôt bien sorti. Avec un chiffre d’affaires de 910 M€ en croissance de 9,6 % et environ 5,8 M d’hectolitres vendus, le groupe a connu une croissance de ses volumes aussi bien en GMS (+ 2,6 %) qu’en CHD (+ 59 %). Ceci malgré un contexte de hausse de ses coûts de matières premières et d’énergie qui ont impacté significativement sa rentabilité.
Parmi les axes de croissance, BK entend s’appuyer sur le succès des segments dégustation, aromatisées, crafts et sans alcool mais aussi sur l’innovation. L’entreprise poursuit également sa politique d’amélioration de l’outil de production avec une deuxième tranche d’investissement de 30 M€, après les 25 M€ déjà investis ces dernières années. Elle financera une ligne de conditionnement dédiée à 1664, un nouveau palettiseur-dépaletisseur et un hall d’entrepôt de 1800 m2.
Brasseries Kronenbourg accélère également sur le volet RSE. 2 000 m2 de panneaux photovoltaïques ont été installés sur la toiture du nouvel entrepôt. Le groupe a également encore réduit sa consommation d’eau qui est aujourd’hui à 3,74 litres pour produire un litre de bière, soit une réduction de 25 % depuis 5 ans. L’objectif annoncé est de passer sous la barre des trois litres d’eau d’ici 2026.