Nouveau concept pour Les Fondus de la Raclette
Les Fondus de la Raclette, aux mains de Yoomy Food Group, a dévoilé une 3e adresse parisienne avec un nouveau concept qui ancre les ambitions de l'enseigne. Nouveau système de grill, DA modernisée, nouvelle offre de vente à emporter, premiumisation de l'offre sont notamment au programme de ce flagship.
Une 3e adresse sous forme de manifeste pour les Fondus de la Raclette. Yoomy Food Group qui détient l’enseigne, ainsi que les 4 diners parisiens Breakfast in America, a inauguré en octobre un nouveau point de vente de 100 couverts et 250 m2 de surface commerciale dans le 9e arrondissement de la capitale, en plus de ceux du 11e et du 14e.
L’occasion de dévoiler une nouvelle identité graphique signée par le studio de branding Les Délo ainsi que de belles ambitions. « Nous souhaitions renforcer le ressenti multi saison de la marque en mettant en avant notre travail des spécialités alpines. Aujourd’hui nous déclinons des comptoirs alpins comme Big Mamma décline des trattorias », explique Sylvain Breton qui dirige le groupe au côté de Mathieu Dacheville. Exit le jaune et le vert ambiance chalet, place au bleu, au blanc cassé et à l’inox en référence à la ferme d’alpage.
Autre nouveauté : un système de table avec grill intégré mis au point avec l’entreprise nîmoise Grill’Chic dans l’esprit barbecue coréen. Si Les Fondus de la Raclette entend rester populaire et familial, un travail de premiumisation a été opéré ces dernières années en matière de sourcing. L’enseigne se fournit auprès d’artisans régionaux : Coopérative fruitière du Val d’Arly (fromages), Salaisons du Mont Charvin (charcuteries), Brasserie du Mont Blanc (bières artisanales) ou encore Jean Perrier & Fils (vins de Savoie).
Cette nouvelle adresse teste également une partie restauration rapide avec une gamme de sandwichs gourmets chauds ou froids. « Les Fondus c’est 25 % de marge opérationnelle car le client cuisine, nous n’avons pas de chefs, nous avons des DLC très longues, nous achetons de gros volumes avec des prix négociés. C’est un modèle très intéressant pour les franchisés comme les investisseurs », avance Sylvain Breton dont les restaurants affichent 1 à 1,2 M€ de CA, un ticket moyen de 37 €, un food cost de 25 % et 30 % de masse salariale.
La marque annonce pour 2026 de nouvelles implantations en franchise à Amsterdam et Londres et en propre à Paris 16 et Versailles (78).