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Biodéchets : Meiko Green entre au Centre Hospitalier Métropole Savoie

Claire Cosson
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Meiko Green

Le tri et la valorisation des biodéchets est venu l’an passé grossir le mille-feuille réglementaire auquel est soumis la restauration collective. 

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Une nouvelle injonction loin d’être simple à résoudre. D’autant que sa non-application peut être sanctionnée : 75 000 € d’amende et jusqu’à 2 ans d’emprisonnement. Plusieurs solutions existent. Celle proposée par Meiko Green a fait mouche au Centre Hospitalier Métropole Savoie de Chambéry. L’établissement, qui sert 4 000 repas/jour, recherchait une solution fiable pouvant solutionner à la fois les contraintes de port de charges, de flux, la sécurité du stockage des biodéchets  (sans avoir à réfrigérer un local poubelle), et une valorisation des déchets. « Le centre hospitalier a été équipé d’un lave-vaisselle à convoyeur de type M-iQ B et d’un collecteur BioMaster modèle Highline, positionnés côte à côte, afin que les agents puissent insérer directement les biodéchets dans ce dernier. Une fois broyés, les biodéchets cheminent automatiquement jusque dans une cuve, située au niveau inférieur. Etanche et hermétique, celle-ci ne laisse filtrer aucune odeur. La biomasse stockée dans cette cuve génère un pouvoir méthanogène élevé », détaille Laurent Pulvin, responsable pôle restauration CHMS de Chambéry.
Sur 2023, la solution de Meiko Green a permis au CHMS de collecter près de 110 tonnes. Un volume similaire devait être traité en 2024 pour un coût (hors installation) d’environ 150 € par tonne. Une société collecte et transporte les biodéchets vers une usine de valorisation, avec à la clef une économie de 20 %.

Claire Cosson
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