Le Shack attaque

Chloé Labiche
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C’est un lieu d’envergure, central et protéiforme qui a ouvert en mai, non loin de l’opéra Garnier, à Paris. Baptisé Le Shack, cet espace de 1 500 m2, installé dans les anciennes imprimeries Calmann-Lévy, marie une vingtaine de salles de coworking, un espace bien-être avec cours de yoga aérien ou de méditation flottante, un espace culturel, un pop-up store, un studio de podcast, sans oublier deux bars et un restaurant, véritables poumons du lieu.

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« Quand je dirigeais le Shadow Comex chez Accor Hotels j’ai commencé à me pencher sur les problématiques que rencontrent les hôteliers face aux attentes des nouvelles générations. Aujourd’hui toute le monde veut de l’expérientiel », affirme Emilie Vazquez, qui a lancé ce projet personnel et entrepreneurial aux côtés de son père, le célèbre homme d’affaires Philippe Bourguignon. Un duo au carnet d’adresses bien rempli. Parmi les investisseurs : des proches de la famille tels que Jean-Marie Messier et Christel Messier Delaval, Steve Case ou encore Paul Dubrule.

 

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La restauration au cœur du concept

Pour se différencier des poids lourds du coworking comme Spaces ou WeWork, Le Shack mise sur l’humain, la proximité et la convivialité. Une stratégie dans laquelle la restauration a une place stratégique. « Envisager un tel concept sans une composante de restauration n’était pas possible. C’est pourquoi nous y avons réfléchi très tôt dans l’élaboration du projet », explique Emilie Vazquez. Au cœur du lieu : un salon-bar / restaurant de 65 places assises avec une offre de petit déjeuner, déjeuner, goûter, apéritif et dîner. Le tout dans l’air du temps avec des produits frais de saison et des prix contenus pour le quartier (formule entrée-plat à 22 € le midi, assiettes façon tapas le soir entre 7 € et 12€). Mais aussi un bar à cocktail plus confidentiel et pointu à l’étage. L’ambition est d’ouvrir d’autres Shack en France et à l’étranger mais également, comme le confie Emilie Vazquez, « d’opérer dans des logiques de management pour le compte de tiers, par exemple des hôtels désirant exploiter un lobby souvent vide ».

4, impasse Sandrié - 75009 Paris

Chloé Labiche
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