Cantines montalbanaises : un menu avec viande, l'autre sans à la rentrée prochaine

Claire Cosson
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Repas à base de produits végétaux

Dès la rentrée scolaire 2022-2023, la cuisine centrale de Montauban proposera chaque jour deux menus aux enfants : un avec viande, l'autre sans viande.

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Chaque jour quelque 600 enfants dans les cantines scolaires de la Ville de Montauban ne consomment pas du tout de viande. Un chiffre qui ne cesse de croître d’année en année. « En outre, les familles sont de plus en plus demandeuses de menus sans viande. Alors, il convient de s’adapter à cette tendance de fond », commente la mairie. A compter de la rentrée scolaire 2022-2023, la cuisine centrale, qui mijote 4 200 repas au quotidien, proposera ainsi deux menus aux demi-pensionnaires : un menu classique avec de la viande et un menu complet sans viande.

Le premier se composera d’un plat protéiné animal composé de porc, de bœuf, d’agneau, de veau, de volaille, d’œuf ou encore de poisson. Le second comprendra un plat protéiné végétal ou composé d’œuf ou poisson. « Les entrées, plats d’accompagnement (légumes ou féculent) et desserts (laitage, fromage, pâtisserie, fruit) resteront communs aux deux menus », précisent les élus. Les familles feront leur choix lors de l’inscription à la cantine.

Eduquer au goût et à la découverte de nouveaux mets

Cette nouvelle organisation répond à « la nécessité de lutter contre le gaspillage alimentaire en préparant les menus en tenant pleinement compte du nombre des inscrits » assure la municipalité. D’autres mesures accompagnent cet objectif comme favoriser le fromage à la découpe, la pesée pour servir les bonnes quantités par plat ou la réduction de pain proposé en fonction des menus. « Le menu sans viande sera aussi l’occasion de préparer des plats à partir d’ingrédients moins connus par les enfants. Le rôle de la cuisine centrale est aussi d’éduquer au goût et à la découverte de nouveaux mets tout en favorisant les circuits courts et les produits issus de la production biologique », conclut la mairie de Montauban. 

Claire Cosson
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