Le food truck « fait maison » du CHRU Nancy taille la route

Claire Cosson
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rest'hop chru nancy

Dans la restauration hospitalière, on a, souvent, assez peu de moyens financiers. Par contre, on ne manque jamais d’idées. En témoigne l’initiative prise par Julien Fabbro, responsable restauration et hôtellerie du CHRU de Nancy (42 000/45 000 repas par semaine dont 2 500 à 3 000 au quotidien pour le personnel).

 

 

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Pour pallier des « travaux de restructuration tournants » programmés sur plusieurs années et affectant notamment l’un des cinq selfs de l’établissement réservé aux collaborateurs, il a imaginé une solution de restauration mobile. Et ça roule ! Plutôt bien puisqu’il s’agit d’un foodtruck. Qui plus est, un food truck fait maison. « L’achat d’un véhicule neuf était bien sûr au-dessus de nos moyens », confie Julien Fabbro. Et de poursuivre, « mais en discutant avec l’atelier mécanique du CHRU, j’ai appris qu’un véhicule du SMUR arrivait en fin de vie. Alors, avec le carrossier, nous avons planché ensemble. »
Résultat de ce travail collectif, est né un joli petit food truck pour moins de 20 000 €. « Une solution rapide et surtout quatre moins chère qu’un food truck neuf », explique le responsable. Baptisé « Rest’Hop », marque qui d’ailleurs sera déclinée à l’ensemble des services de la restauration de l’établissement, l’automobile a entièrement été équipée pour respecter les normes d’hygiène et accueillir agréablement les convives. 

Un objectif de 100 couverts/jour

Se déplaçant par tranche horaire, ces derniers peuvent bénéficier d’une offre alimentaire variée. « Nous leur proposons bien sûr les offres snacking habituelles (salades, sandwiches). Mais, ils ont également la possibilité de déguster chaque jour un potage gourmand, un plat chaud, des tartes salées, une alternative végétale et des desserts lactés. 95 % de ces produits sont fait maison », précise Julien Fabbro. De quoi inciter à la consommation. D’ailleurs, malgré les températures hivernales, la fréquentation du food truck va crescendo. « Nous réalisons déjà entre 45 et 50 couverts par jour », observe le patron de la restauration du CHRU de Nancy. Avec l’arrivée des beaux jours, la cible des 80 à 100 couverts devrait être rapidement atteinte. D’autant que les usagers en redemandent ! Le changement, cela finit toujours par payer. 

Claire Cosson
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