Nouvelle tarification de la demi-pension dans le Val-de-Marne en 2025

Claire Cosson
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Infographie sur le coût du repas en demi-pension dans leValdeMarne

A partir de janvier 2025, le département du Val-de-Marne (94), va mettre en place une nouvelle tarification pour la demi-pension des collégiens, adaptée aux revenus des familles.

 

 

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Jusqu’à aujourd’hui, chaque collège du Val-de-Marne (94) avait ses propres tarifs pour la demi-pension. Un vrai casse-tête chinois, mais également de quoi engendrer de nombreuses disparités entre les établissements. Face à cette situation, le président du Département, Olivier Capitanio, a décidé de passer à l’action. "Agir sur les tarifs de la restauration, c’est agir pour les enjeux de santé publique et de justice sociale. C’est donc pour permettre à plus de 30 000 collégiens demi-pensionnaires un accès plus équitable au service de restauration scolaire que le Département va mettre en place une grille tarifaire unique à partir du 1er janvier 2025 », commente-t-il.
Concrètement, la nouvelle grille tarifaire est construite sur un principe d’équité et sur la volonté d’effacer les disparités entre les collèges du Département. Ainsi, chaque famille se verra proposer un tarif plus juste, adapté à sa situation financière et basé sur le quotient familial du foyer.

2 M€

La nouvelle grille tarifaire comprend 11 tranches, avec un tarif minimum de 1,10 € (hors bénéficiaires du RSA) et un tarif maximum de 5,95 €. L’aide départementale s’échelonnera en fonction des ressources des familles. Aucune famille ne paiera le coût réel de production d’un repas, évalué à 12 €. Le reste à charge pour chaque famille ne dépassera pas 50 % de ce coût. 100 % des familles bénéficieront donc du soutien du Département. Cette prise en charge d’une part significative du coût du repas par le Département témoigne de la priorité donnée à l’accès à la restauration scolaire pour tous. Pour financer cette nouvelle tarification, l’engagement financier du Département reste très important avec un budget d’environ 2 millions d’euros par an.

Claire Cosson
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