La restauration d’entreprise : un atout pour recruter !

Claire Cosson
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plat restauration entreprise Eurest

La génération X faisait du travail sa priorité n°1. Les jeunes de 20/25 ans semblent aujourd'hui en quête d'un équilibre entre vie privée et vie professionnelle. La génération Alpha (20 ans en 2030), recherchera une expérience de vie au travail. Comment la restauration collective doit-elle s'adapter ? 

 

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« La cantine d’entreprise est un bénéfice pour le lien social ! » C’est ce que révèle l’enquête mondiale Global Eating at Work 2023, réalisée par Compass Group, auprès de 35 000 travailleurs dans 26 pays. La crise sanitaire a de fait profondément changé les modes de travail, notamment avec le développement du télétravail. La pause méridienne est ainsi devenue un moment de fédération des équipes. L’étude montre que les employés sont plus enclins à se retrouver entre collègues pendant une pause s’ils disposent d’une offre de restauration sur leur lieu de travail. « Sur les lieux disposant d’une offre alimentaire avancée – restaurant d’entreprise, cafétéria, cantine… - 70 % des salariés choisissent de déjeuner avec des collègues, tandis que 23 % seulement préfèrent manger seuls », explique Martin Bustarret, directeur général d’Eurest. En revanche, lorsqu’aucun service de restauration n’est proposé, ils ne sont plus que 38 % des collaborateurs à partager un repas ensemble contre 48 % qui mangent seuls.
 

Sensibilisation au mieux manger

Des données intéressantes dont les opérateurs en restauration collective doivent tenir compte dans la mise en place de leurs offres de service. Tout comme l’âge des salariés qui ont des usages et attentes en matière de restauration différentes d’une génération à l’autre. L’étude menée par Compass Group constate en effet que manger et boire pendant une pause est une priorité pour toutes les générations. Mais, les Millenials (1981-1995) et la génération Z (1996-20210) préfèrent avoir le choix entre une réelle pause déjeuner ou se consacrer à des passe-temps personnels. D’ailleurs, 77 % des personnes interrogées se déclarent « à la recherche d’outils qui leur facilitent la vie ». D’où aujourd’hui la nécessité de digitaliser la restauration collective avec la mise en place en particulier de la pré-commande via une application mobile ou l’installation de frigo connectés…

Autre enseignement issu de cette enquête : 83 % des sondés travaillant chez eux et 77 % sur site s’accordent à dire que le fait de prendre une pause déjeuner ou un encas les rend plus productifs quand ils retournent travailler. L’opérateur de restauration collective ou l’entreprise elle-même (quand elle est en gestion directe) doit clairement participer à l’équilibre alimentaire des salariés. Du reste, 73 % des personnes questionnées pensent que les sociétés devraient les sensibiliser et les accompagner sur le mieux manger. Autre élément à prendre en considération : 70 % des répondants à l'étude estiment qu'une bonne offre de restauration prouve que l'employeur porte l'attention à ses équipes et 60 % disent qu'un service de restauration pourrait avoir un impact dans leur décision pour rejoindre une entreprise. 

Claire Cosson
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