Serenest : un "mariage" de raison avec le hollandais Vermaat

, mis à jour le 15/03/2022 à 15h58
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Le « mariage » de Serenest et du hollandais Vermaat, c’est fait ! Cette alliance entre, le spécialiste de la cantine d’entreprise à Paris-IDF et l’un des principaux prestataires de services de catering des Pays-Bas, remonte à mars. L’opération s’est réalisée en toute discrétion, mais pour des raisons évidentes selon Philippe Granatini, fondateur de Serenest en 2016.
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« Compte tenu du développement important de l’entreprise au cours des dernières années, j’avais besoin de trouver un partenaire financier pour renforcer les fonds propres et poursuivre notre croissance », explique l’intéressé. Et quel partenaire ! Propriété de Bridgepoint, Vermaat est leader du marché néerlandais des services de restauration et d'accueil haut de gamme . En 2019, il affichait un CA de 300 M€ et comptait 6 000 collaborateurs.

Au terme de cette opération financière, les deux partenaires se sont réparti les rôles. « Nous apportons notre réseau et connaissance du marché français à Vermaat qui souhaite s’implanter en France dans la restauration commerciale et l’hôtellerie. Quant à Vermaat, il nous aide à structurer Serenest qui a grandi très vite », confie Philippe Granatini.

Bientôt zéro soda

En moins de cinq ans, la SRC a de fait « bousculé » le marché de la cantine d’entreprise avec ses concepts inspirés des restaurants commerciaux, ses 98 % de produits frais annoncés, sa vaisselle, son partenariat avec Green Go pour la consigne, ses tickets virtuels, son zéro plastique, et bientôt zéro soda…

Et malgré l’essor du télétravail, le fondateur croit toujours en l’avenir de la restauration d’entreprise. « Les gens se rendront au bureau moins souvent. Mais si je leur propose une prestation avec un bon rapport qualité-prix et un bon service, ils viendront manger dans nos restaurants », affirme le chef d’entreprise.

Apparemment, ça marche plutôt bien puisque Serenest annonce aujourd’hui 63 points de restauration sur Paris/IDF et 80 M€ de CA . « Nous avons développé 20 M€ de CA l’année dernière grâce à des appels entrants uniquement », précise Philippe Granatini.

C.C

Rédactrice en chef de Zepros La Collective, Claire Cosson cultive une passion singulière pour l’univers de la restauration collective. Depuis plus de vingt ans, elle observe et décrypte les mutations d’un secteur souvent discret mais essentiel.
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