Hard Rock Cafe : star mondiale et sourcing local

Chloé Labiche
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William Vincent directeur ventes et marketing de Hard Rock Café

Un lancement mondial peut cacher une stratégie plus locale. Le 1er mars Hard Rock Cafe a dévoilé aux 68 pays où l’enseigne est implantée son tout nouveau burger à la gloire du footballeur Lionel Messi, prestigieux ambassadeur de la marque depuis l’année dernière. 

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Ce « Messi Burger » qui sera à la carte des restaurants du groupe pendant trois mois est composé de bœuf haché, de provolone, de chorizo, d’oignon rouge caramélisé, d’une sauce fumée épicée, de laitue romaine et de tomate fraîche. Le tout niché dans un pain brioché et proposé avec un œuf de caille en supplément. Une recette à la communication bien huilée qui a pour mission de doper la notoriété de la marque, notamment auprès d’une clientèle plus jeune et sportive, mais qui a aussi permis à Hard Rock Cafe Paris de détailler deux axes forts et pérennes de sa stratégie. 

Recettes françaises

Tout d’abord un travail important engagé sur un approvisionnement plus local avec pain d’un artisan boulanger parisien, viande fraîche limousine ou encore poulet, porc et salade français… « Notre restaurant qui fête ses 30 ans a la volonté de réinjecter plus d’âme parisienne. Avec la crise et l’absence de visiteurs étrangers, nous avons appris à travailler davantage avec la clientèle française », explique William Vincent, directeur ventes et marketing. Au troisième trimestre des recettes plus traditionnelles devraient voir le jour et donner une tonalité tricolore inédite à la carte avec croque-monsieur ou bavette-frites façon Hard Rock Cafe. Des formules déjeuner pour la clientèle de bureaux ont également été mises en place et la plage horaire de l’happy hour étendue de 19h00 à 20h00 pour s’adapter au rythme parisien. 

CA divisé par quatre

Deuxième chantier bien évidemment accéléré par la crise : la digitalisation. Ceci avec un site internet rendu plus ergonomique et l’accent mis sur la réservation en ligne comme sur la communication. Cet arsenal a pour but de redresser un chiffre d’affaires divisé par quatre du fait de la crise. Ce dernier dépassait les 15 M€ en 2019. « Nous ne retrouverons pas ce niveau d’activité avant 2023-2024 mais nous misons beaucoup sur la Coupe du Monde Rugby et les Jeux Olympiques pour nous en approcher à nouveau », espère William Vincent.

Chloé Labiche
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