Accor acquiert Paris Society

Chloé Labiche
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Laurent de Gourcuff

Le groupe de restauration fondé en 2008 par Laurent de Gourcuff passe sous pavillon Accor. Le groupe hôtelier qui était déjà au capital de Paris Society depuis 2017 à hauteur de 38 % monte à 100 %. 
 

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Le numéro deux de la restauration indépendante en France rejoint Accor. L’intégralité du capital de Paris Society est désormais aux mains du géant hôtelier. Avec un chiffre d’affaires qui devrait approcher les 250 M€ et un effectif de plus de 3 000 collaborateurs, le groupe fondé en 2008 par Laurent de Gourcuff est aujourd’hui à la tête d’une cinquantaine de lieux allant de tables aux emplacements d’exception à l’image de Girafe, Gigi, Perruche, Apicius à Paris ou encore Bambini ou Le Piaf à Megève ; de clubs comme Raspoutine ou Castel ; sans oublier d'un beau catalogue de lieux dédiés à l’événementiel et d’hôtels. 


Pour autant pas de changement majeur annoncé à la direction de Paris Society. « Cela va nous permettre d'accélérer notre développement mais tous les dirigeants restent en place, moi le premier, et pour de longues années, contrairement à ce qui se passe généralement. On ne change pas une équipe qui gagne : Accor et Paris Society ont le même type d'ADN », a confié Laurent de Gourcuff à nos confrères des Échos en évoquant cette reprise par Accor.


Paris Society avait entamé dès 2011 une diversification dans l’événementiel haut de gamme et la restauration, et remporté dès 2013 ses premiers appels d’offre auprès des acteurs institutionnels (Mairie de Paris et Palais de Tokyo). Les trois années suivantes ont vu les liens avec les institutionnels se renforcer (Fondation Good Planet, Musée des Arts décoratifs, Cité de l’Architecture et du Patrimoine, etc.), permettant au groupe d’ouvrir de nouveaux lieux d’exception principalement dans Paris. Avec l’accélération de son développement et l’entrée au capital du leader mondial de l’hôtellerie AccorHotels en 2017, Paris Society a initié une nouvelle phase de son évolution, tournée vers le haut de gamme et l’international.

Chloé Labiche
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