Le Bon Bock : nouvelle impulsion et tradition
Le Bon Bock reprend du poil de la bête. L'institution parisienne plus que centenaire a été reprise par le duo d'entrepreneurs Benjamin Moréel et Christopher Prêchez qui s'est déjà illustré au Petit Bouillon Pharamond.
Benjamin Moréel et Christopher Prêchez aiment décidément la tradition. Les deux anciens propriétaires du Petit Bouillon Pharamond, à Paris, remettent le couvert avec la reprise d’une nouvelle institution parisienne : Le Bon Bock.
Fondée en 1879 au pied de la butte Montmartre, l’adresse est considérée comme l’un des plus anciens restaurants du quartier, lieu de rencontre emblématique du Paris artistique de la Belle Epoque. Un défi de taille pour le duo qui ambitionne de redonner au restaurant ses lettres de noblesse, s’adressant aux Parisiens comme aux touristes. Passé par les fourneaux du Petit Bouillon Pharamond, le chef Salim Soilah prend les commandes des cuisines avec pour ambition de faire perdurer l’âme du lieu tout en y distillant sa propre vision du terroir hexagonal.
En résulte une carte qui fait honneur aux classiques du genre : œufs mayo surmontés de poutargue, tripotée d’escargots, cuisses de grenouilles en persillade, pâté en croûte de volaille et foie gras, vol au vent aux légumes ou encore magret de canard sauce Suzette et baba au rhum.
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