Les grandes ambitions des Burgers de Colette

Béatrice Vigot-Lagandré
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burgers de Colette

L'enseigne prévoit 5 ouvertures d'ici à septembre 2023 et vise les 10 M€ de CA.

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Les grandes ambitions des Burgers de Colette

Trois ans à peine après son lancement et plus de 290000 burgers vendus en 2022, l’enseigne bordelaise Les Burgers de Colette dresse un bilan très positif et entend asseoir sa présence. 

En 2022, elle a affiché un CA de 4,5 M€. L’objectif est d’atteindre les 10 M€, d’accélérer le maillage territorial et de doubler les effectifs pour passer à 120 collaborateurs. Cinq restaurants vont ouvrir leurs portes d’ici à septembre (2 succursales en Normandie et 3 franchises en région parisienne). L’enseigne compte aussi étoffer son offre boissons et desserts.

Christopher Petit, cofondateur, revient sur les dessous de ce succès. Les Burgers de Colette, c’est d’abord l’histoire de son amitié avec les restaurateurs François Dallemagne et Thibaud Bouillon. Le concept ? « Proposer une alternative fast-good au fast-food traditionnel » explique-t-il. Jouer sur la nostalgie (d’où le nom de Colette, hommage à nos grands-mères), et remplacer le poulet-frites du dimanche par un burger-frites un peu vintage et convivial.

Au menu, qualité et réseaux sociaux
L’enseigne se démarque par son positionnement premium. « On ne rogne pas sur la qualité et nous offrons des produits bons, frais et qualitatifs », insiste l’entrepreneur. Ces derniers sont majoritairement français et artisanaux (le pain est fourni par un boulanger bordelais). En plus des 6 burgers permanents, les restaurants proposent un burger du mois qui évolue au fil des saisons. 
Autres clés du succès, une excellente communication : l’enseigne joue la carte de l’humour, de la proximité et de la convivialité avec les consommateurs par sa présence sur les réseaux sociaux. Elle a d’ailleurs été élue burger le plus instagrammable par le site Le Bonbon. « Les restaurants sont accueillants, le service se fait à table, les serveurs ont le tutoiement facile avec les clients qui parfois viennent 4 fois par semaine » ajoute le dirigeant.

Béatrice Vigot-Lagandré
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