Matthias Carré, nouveau champion de France du Burger

Myriam Darmoni
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Matthias Carré CDF BURGER 2023

De la langue de bœuf dans un burger, c’était un pari risqué, mais gagnant : le Paint it Black de Matthias Carré, hommage aux Rolling Stones, est le nouveau meilleur burger de France 2023. 

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BURGER 2023

La finale de la coupe de France du burger par Socopa Restauration s’est tenue le 12 avril sur le salon Sandwich & Snack Show. C’est Matthias Carré, candidat de la finale régionale nord-est qui a remporté la compétition nationale. Son burger, le Paint It Black rend homage aux Rolling Stones, et leur langue bien pendante. Sur le papier, le descriptif de ce burger à la langue de bœuf n’était pas celui qui faisait le plus saliver. Matthias Carré est le patron du Red Bear’n Burger à Compiègne. A tout juste 30 ans, il a tenu un food-truck (Le bon, la brute et le burger) et a été chef de partie au Shangri-La à Paris.
Le niveau du concours était une fois encore très élevé et les candidats ont redoublé de créativité et de technicité pour proposer des burgers rentrant dans la catégorie Rock. 
Le jury, présidé par Arnaud Baptiste, (nous faisions partie de la finale nord-est) était unanime sur la qualité des candidats et de leur proposition. Marylin, Marlon Brandon, Elvis ou encore ACDC, tous ont tenté de rendre hommage à une figure majeure du rock’n’roll et des années 50.
Toute la journée les candidats demi-finalistes régionaux se sont affrontés pour déterminer qui représenterait sa région lors de la grande finale, qui se tenait le jour-même. Le matin, Matthias Carré et son burger Paint It Black a fait l’unanimité auprès du jury composé entre autres d’Arnaud Baptiste, Joël Defives, Zepros Snack, Baptiste Demougeot, coordinateur culinaire chez Pomme de Pain et Sarah Sebbagh, experte viande chez Socopa. Et c’est bien à la dégustation que la différence a pu se faire, car tous étaient d’un très bon niveau. 
Le jeune chef a fait le pari de revisiter la langue de bœuf sauce piquante. Cette fameuse langue de bœuf, il l’a transformée en bacon jerky. Autre réussite, son bun travaillé avec un tangzhong (« une méthode japonaise de panification », précise-t-il et qui lui confère un moelleux incroyable. Enfin le cheddar au charbon végétal, brillant à souhait (« j’y ai mis aussi de l’encre de seiche », nous a-t-il avoué) apportait à l’ensemble une homogénéité parfaite. Tous les éléments se mariaient parfaitement entre eux. Un burger sans aucune fausse note. 
 

Myriam Darmoni
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