Dans les coulisses de la box Sushi Shop Stranger Things

Myriam Darmoni
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YAEL TOLEDANO SUSHI SHOP (c)MD

L’Upside Down Box de Sushi Shop est une édition limitée réalisée en collaboration avec Netflix. Sushi Shop a relevé le défi de pénétrer le monde étrange de Stranger Things, la série aux 73 prix et 11 nominations.  Yael Tolédano, directrice marketing de l’enseigne nous dévoile les dessous de cette collab’ d’un troisième type. A découvrir jusqu’au 16 mai, après cette date, il n’y aura pas de replay. 

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Comment est née cette collaboration ? 

« L’ADN de Sushi Shop est la créativité. Nous sommes habitués à réaliser des collaborations avec des chefs ou des marques. A chaque fois, c’est un nouveau défi, c’est un exercice de co-création qui nous amène à trouver une histoire à raconter. Mais là le partenariat avec Netflix était d’un nouveau genre. La plateforme s’est tournée vers nous car elle appréciait notre créativité et notre capacité à opérer partout. Les gens restent chez eux pour regarder des séries et se font livrer, en particulier nos sushis. 
Netflix nous a donné la possibilité de choisir la série sur laquelle nous souhaitions travailler. Stranger Things était le meilleur programme. Cette série est un phénomène de société. C’est la série anglophone la plus populaire : la saison 4 a totalisé 1,35 milliard d’heures de visionnage. De plus elle est transgénérationnelle : elle parle à la Gen-Z mais aussi à la génération X et Y ; nos clients et nous permet d’aller en chercher d’autres, notamment les plus jeunes. Une cible qui n’avait pas forcément l’intention d’acheter des sushis chez nous, mais qui fan de l’univers, veut tester l’expérience gustative.
 

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Box Stranger Things

Comment vos chefs ont-ils travaillé pour retranscrire l’univers Stranger Things en sushis ?

Notre équipe R&D a immédiatement adoré travailler sur ce projet, imaginé il y a 9 mois. Le brief était simple : « il fallait que ça soit bon avant d’être beau ». Nous avons eu l’autorisation d’utiliser la typo, les visuels pour reproduire l’univers aussi bien dans la box et dans le sac. Ensuite nous avons décidé de prendre des risques. En privilégiant le goût à la beauté, nous nous sommes autorisés à créer le fameux « vines sushi », de la dorade laquée de sésame noir et qui reproduit à la perfection les vers envahissant du monde parallèle de la série. Il faut dépasser sa peur avant de le déguster, mais l’expérience est bien au rendez-vous, vous êtes immédiatement transporté dans la série.
L’upside down roll (thon cru, chou rouge mariné, mayonnaise sésame, trévise, fleur de pensée et sésame noir) et le red veggie reproduisent les racines grimpantes envahissantes et bien sûr reprennent le code couleur du rouge et du noir. Le Red veggie répond aussi à la demande croissante de nos clients d’avoir des propositions végétariennes sans poisson. Nous prenons en compte leur souhait et intégrons de plus en plus de recettes végétales dans nos cartes.
 

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SUSHIS Stranger Things

Comment avez-vous travaillé avec Netflix ?

La plateforme a tout validé : nous leur envoyions les visuels, les supports de communication, la box, le sac. Nous nous sommes assurés que l’association des deux marques se faisait dans un respect mutuel des deux identités respectives. Sur les recettes, nous avons poussé le visuel aussi loin que nous pouvions tout en nous assurant de pouvoir opérer dans tous nos restaurants. La box lancée le 16 mars est disponible dans tous les pays où nous sommes présents : Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg, Suisse, Espagne, Emirats Arabes Unis et Arabie Saoudite. Enfin, concernant la partie financière, Netflix ne prend pas de royalties, nous sommes sur un flat fee.
 

Quel a été l’accueil des clients ?

On ne nous attendait pas sur une collab’ avec Stranger Things. Il a fallu une certaine confiance de nos clients pour se laisser embarquer dans cet étrange univers visuel, mais gustativement très bon. Nous étions conscients du risque mais nous savions que nous avions de très bonne recettes. Les tests en restaurant avec nos clients les plus fidèles ont été très concluants, et nous touchons les plus jeunes, fans de la série. Au final, les risques sont payants et nous gagnons en popularité tout en atteignant une nouvelle cible de clientèle. 

 

Myriam Darmoni
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