Ventrus : à la fois tendance et révolutionnaire !
Le qualificatif de nomade convient parfaitement à cette structure de verre et de bois (Douglas), démontable, appelée à être réinstallée de manière itinérante sur des sites dotés des belles vues et des paysages qu’elle n’abîme pas. Imaginé par Guillaume Chupeau, après 25 ans passés dans la publicité et les médias, avec la collaboration des architectes François Muracciole et Alice Munckle, Ventrus se veut un lieu de restauration convivial, respectueux des hommes et de l’environnement. La cuisine est logée dans un container, transformé par Evolum, déplaçable. Les déchets organiques sont recyclés avec Les Alchimistes. L’établissement recourt à un traitement de l’eau et à des toilettes écologiques hors réseau qui assurent une économie de 80 % de consommation d’eau par rapport à un restaurant traditionnel.
Des chefs résidents
Dirigé par Mohamed El Mouaffak (ex-Tiller), Ventrus fonctionne avec des approvisionnements locaux au travers d’une carte bistronomique, qui change tous les 2 ou 3 jours en fonction des quantités disponibles, réalisée par des chefs résidents. Très impliquée dans le projet, Juliette Brunet (passée chez Alain Passard, Alain Ducasse et Grégory Marchand), chef exécutive du projet, officie jusqu’en décembre, puis viendront d’autres chefs dont les noms seront annoncés ultérieurement. Après quelques semaines de fonctionnement, le ticket moyen se situe à 48 € (35 € au déjeuner et 50 € au dîner). « Nous avons aussi une carte de tapas. Nous ouvrons à 19 h 00 avant les concerts et spectacles -il y a 5 salles de concerts à La Villette- pour les gens qui veulent manger sur le pouce, et après-concert jusqu’à 22 h 00 », explique Guillaume Chupeau.
Jean-Charles Schamberger