Image
GRAND ANGLE STOLT S3
Image
GRAND ANGLE STOLT S3
Image
PAVE STOLT S3
Image
PAVE STOLT S3
Image
BANNIERE BOTTOM STOLT S3
Image
BANNIERE BOTTOM STOLT S3

43 indépendants lyonnais s’unissent sous la bannière « Les Essentiels »

Jean Charles Schamberger
Image

Plusieurs entrepreneurs indépendants lyonnais (restaurateurs, traiteurs, commerçants, organisateurs d’événements) ont décidé de s’unir dans un collectif baptisé Les Essentiels, en réaction au fait d’être « catalogués » par le gouvernement dans la liste des activités non-essentielles et contraints de fermer à nouveau leurs portes.

Partager sur
Image
MEGA BANNER STOLT S3
Image
MEGA BANNER STOLT S3

Les membres de ce collectif estiment qu’ils ont tous quelque chose en commun (symbole d’un art de vivre, hauts lieux de vie de la culture française ou encore vecteurs d’émotions et de partage) et qu’ils sont des lieux indispensables à la vie sociale et culturelle française. Ils ont donc souhaité donc unir leurs forces pour créer un collectif réunissant plusieurs corps de métier.

A date, 43 établissements (dont le Restaurant Christian Têtedoie) se sont réunis avec la volonté d’échanger sur leurs problématiques et l’ambition d’organiser une action commune. L’ambition de ce collectif est également de faire savoir à l’opinion publique que, contrairement aux annonces gouvernementales, beaucoup n’ont pas reçu, à date, d’aides financières, ni des assurances, ni de l’Etat et encore moins de soutien moral. « Même si des aides sont actuellement en train d’être mises en place, cela est fait sans concertation avec les professionnels et la réalité est que beaucoup se noient dans l’opacité des démarches et sont dans des situations critiques », explique le collectif. De leurs premiers échanges, 4 axes principaux ont émergés pour lesquels ils souhaitent faire entendre leur voix et ouvrir un dialogue : la nécessité d’indemniser les travailleurs non salariés ; le problème des loyers dont « la réalité est loin de ce qui avait été annoncé » (notamment, es récentes mesures annoncées par le gouvernement sont jugées insuffisantes) ; une meilleure visibilité pour l’avenir (entre autres afin de pouvoir mieux anticiper les mesures et avoir le temps de les mettre en place) ; et enfin une prise de responsabilité de la part des assureurs (les membres du collectif souhaitent une homogénéisation des prises en charge des pertes d’exploitations et surtout un meilleur accompagnement. Sur le moyen terme, ils aimeraient pouvoir entamer un dialogue avec les assureurs pour « travailler main dans la main avec eux et être entendus ».)

Jean Charles Schamberger
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire