Les professionnels de l’hôtellerie-restauration s’alarment des violences urbaines

La saison touristique que l’on prévoyait bonne, le sera-t-elle vraiment ? Alors que les violences urbaines se multiplient dans le pays, à la suite de la mort de l'adolescent tué par un policier à Nanterre (92), le 27 juin, la profession s’inquiète. Si l’émotion est forte -« C’est choquant et nous sommes encore sous le coup de l’émotion », déclare notamment Thierry Marx, président confédéral de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih)-, la multiplication des actes de violence pousse les restaurateurs et les hôteliers à condamner ces agissements et à demander aux pouvoirs publics de rétablir l’ordre afin de pouvoir exercer leur métier sereinement.

« L’état des lieux chaque matin fait par nos présidents Umih dans les départements m’alarme sur des attaques, des pillages et des destructions des commerces dont certains restaurants et de leurs terrasses. Nos adhérents hôteliers subissent une vague d’annulations de leurs réservations sur tous les territoires touchés par les dégradations et affrontements », poursuit Thierry Marx. Le Syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide (Snarr) évoque de son côté « des actes de violence dont plusieurs de ses adhérents ont été victimes depuis mercredi ».

Umih, GHR et Snarr témoignent leur soutien et leur aide à tous les professionnels touchés par ces événements.