Les CHR fortement pénalisés par la grève des éboueurs
Alors que la grève des éboueurs à Paris a été reconduite jusqu’au lundi 20 mars, les désagréments pèsent de plus en plus sur la capitale et pénalisent fortement les CHR. Pascal Mousset, président du GHR Ile-de-France a notamment écrit une lettre ouverte à Anne Hildalgo, maire de Paris, pour lui demander d’exercer son droit de réquisition afin de déblayer les rues de la capitale. Nous la publions ci-dessous.
Lettre ouverte à l’intention de Madame Anne HIDALGO, maire de Paris
Le GNI/GHR Paris alerte avec la plus vive inquiétude la maire de Paris sur la situation sanitaire catastrophique suite au mouvement de grève illimitée des éboueurs que Paris et sa région subissent depuis près de 8 jours maintenant.
Au-delà du danger sanitaire et de la prolifération exponentielle, entre autres, des rongeurs, la présence de montagnes de déchets nuit considérablement à l'activité et à l’image de tous les acteurs du tourisme parisien notamment les hôtels, cafés et restaurants.
Les arrondissements régis par une régie publique (les 2ème, 5ème, 6ème, 8ème, 9ème, 14ème, 16ème, 17ème et 20ème arr.) voient leurs rues crouler sous des tonnes de déchets portant ainsi atteinte à la salubrité et à la santé publique, augmentant de manière inquiétante la probabilité de propagation d’épidémies majeures.
Par ailleurs, nous sommes au tout début de la saison touristique et l’image que véhiculent les montagnes d’ordures nuit considérablement à la réputation de notre capitale, ceci à la veille d'évènements sportifs d’envergure internationale qui se tiendront à Paris dans quelques mois.
Le GNI/GHR Paris demande à la mairie de Paris d’exercer sans délai, son droit de réquisition afin de déblayer les rues de Paris. C’est une urgence absolue.
Il faut impérativement réquisitionner les personnels des incinérateurs afin que les bennes à ordures puissent être vidées.
Pascal Mousset
Président du GNI/GHR Paris