Aix&terra prépare son arrivée à Paris

Jean Charles Schamberger
Développement
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En dépit des reports successifs de Franchise Expo, désormais prévu au mois de mars 2021, Richard Alibert, président-fondateur de la manufacture provençale Aix&terra, reste confiant et va de l’avant. Cela aurait dû être la première participation de la chaîne au grand salon de la franchise... ce n’est que partie remise. Ces derniers jours, l’enseigne n'est pas restée inactive, d’une part, avec le lancement de son nouveau site internet, d’autre part, avec la signature de sa première unité à Paris, dont l’ouverture est prévue pour la fin de l’année : « Nous nous préparons à ouvrir en propre une Table-épicerie au Printemps du goût, boulevard Haussmann, sur 100 m² où nous apporterons tout notre savoir-faire provençal, pour faire la même chose que dans le sud de la France », annonce Richard Alibert. Un savoir-faire qui repose sur la fabrication de 100 % des recettes vendues et mises à table dans le réseau. Les cartes sont toutes élaborées, chaque saison, en partenariat avec le grand chef Julien Allano (Le Clair de la Plume, à Grignan, 26) lequel crée également des plats-signatures à la carte.

Bonne surprise côté activité

Si les unités de Marseille et Nice ont beaucoup souffert de la crise du Covid, celles de Saulce-sur-Rhône et Romans-sur-Isère n’ont absolument pas été pénalisées et enregistrent une forte croissance par rapport à l’an dernier. « C’est quelque chose que nous n’attendions absolument pas et qui a compensé la baisse importante de Marseille et Nice », précise Richard Alibert. En moyenne, Aix&terra réalise un chiffre d’affaires de 5 000 €/m². Selon les sites, le ticket moyen se situe à 19-20 € au déjeuner et 24-25 € au dîner. Le ticket global de la journée se situant autour de 13 €. Quant au panier moyen de l’épicerie, il s’élève à 25 €. L’enseigne réalise 2/3 de son activité en restauration et 1/3 en épicerie.

En ce qui concerne les projets, la réflexion est engagée pour une 2e ouverture avec le groupe Marques Avenue. Pour ce qui est de la franchise, la priorité reste le grand sud-est de la France mais l’apparition de candidats hors de ce territoire laisse envisageables des implantations extérieures, dans des villes de plus de 50 000 habitants toutefois. L’enseigne cible idéalement des profils de professionnels ayant déjà travaillé dans la restauration ou un commerce de bouche. « Nous serons assez sélectifs car nous sommes très attentifs à ce que nous avons construit depuis 10 ans. Par ailleurs, nous ne cherchons à n’ouvrir que 3 ou 4 unités dans l’année », précise Richard Alibert. Deux niveaux de franchises sont proposés. D’une part, Ravioles & tapas provençales, le concept de base, simple et qui ne suppose pas d’avoir un chef en cuisine. D’autre part, Bistronomie provençale, un concept de restauration avec une vraie carte de saison et des plats-signatures de Julien Allano qui s’y ajoutent. Les suggestions du jour (une quinzaine par saison) sont toutes conçues par anticipation. Bref, une franchise bien bordée, tant dans la forme que dans le fond !

Aix&terra en quelques dates

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2010 : création d’Aix&terra, fabrication des recettes à Mirmande et distribution sélective. Achat d’une épicerie à Aix-en-Provence.
2015 : création de la nouvelle manufacture à Saulce-sur-Rhône et démarrage du concept de Table-épicerie Aix&terra avec une première ouverture à Saulce-sur-Rhône.
2017 : ouverture d’une première franchise à Valence.
2019 : 3 ouvertures : Marseille-Prado, Nice-Gare du Sud, Romans-sur-Isère (Marques Avenue).
2020 (décembre) : projet d’ouverture de la 1re Table-épicerie parisienne.
2021 (juin) : projet d’ouverture d’une 1re Table-épicerie en travel retail sur l’aire de Mornas (A7) avec Areas.

La franchise Aix&terra

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Droit d’entrée : 25 000 €.
Redevance sur CA : 4 %.
Formation au siège et accompagnement lors de l’ouverture du point de vente.
Investissements (préparation de la cellule, installation du mobilier et de la cuisine, hors droit au bail et hors vitrine sur rue) :
-150 000 € pour une surface de 80 m², option restauration Ravioles & tapas provençales.
-200 000 € pour une surface de 120 m², option restauration Bistronomie provençale.

Jean Charles Schamberger
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