Allergies alimentaires : l’Anses préconise une meilleure information

Jean Charles Schamberger
Partager sur
L’ Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de publier ses travaux sur l’actualisation des données du rapport sur les allergies alimentaires en France. L’Agence recommande notamment d’améliorer l’information aux médecins et aux consommateurs afin d’éviter les risques.

Préventions des risques

Image
Nouvelles habitudes, nouveaux aliments, nouveaux procédés de transformation : autant de facteurs qui peuvent avoir un impact sur les allergies alimentaires. Mesurer l’évolution des allergies et identifier les nouveaux allergènes constituent des préoccupations sanitaires importantes afin de prévenir les risques liés aux allergies d’origine alimentaire, et tout particulièrement leurs manifestations les plus graves, les chocs anaphylactiques. Dans ce contexte, l’Anses a été saisie par le ministère de la Santé afin de faire un état des lieux des nouvelles données scientifiques et de proposer des orientations pour une meilleure gestion de cette problématique.En matière d’information des consommateurs, l’Anses estime qu’il est essentiel de rendre accessible les éléments d’information aux personnes allergiques pour les repas pris hors foyer. Des dispositions existent en Europe pour la restauration collective ou commerciale. L’expertise a également conduit à identifier un risque accru pour les personnes allergiques lors des repas pris à l’occasion de déplacements à l’étranger. Dans ce sens, l’Anses propose la rédaction d’un guide spécifique aux personnes allergiques souhaitant voyager à l’étranger ou prendre l’avion. Plus largement, l’Agence préconise la réalisation d’une évaluation de l’efficacité de la réglementation sur les aspects tels que l’ergonomie du dispositif, l’accessibilité de l’information, les conséquences sur le comportement des consommateurs, la pertinence des produits soumis à obligation d’information et en particulier vis-à-vis de la pratique d’un étiquetage de précaution.Le lien vers l’avis de l’Anses ici.
Jean Charles Schamberger
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire