Comment le digital a boosté l’activité du snacking
Les acteurs de la restauration rapide le savent, le seul moyen pour eux de faire face à la fermeture imposée par le gouvernement pour cause de pandémie du Covid-19 a été de vendre à distance et de faire de la livraison à domicile. David Giraudeau, DG de La Mie Câline , nous dévoilait que la crise avait permis à l’enseigne de gagner un an ou deux sur le tournant digital. Alexis Bourdon, président du Snarr nous expliquait que les nouveaux circuits de distribution seraient désormais un incontournable pour compenser la perte d’exploitation en salle.
Une enquête menée par Rapidle vient confirmer ses affirmations. Mieux, elle démontre que le digital est un véritable booster d’activité.
Avec le drive et le click&collect, + 89 % d’augmentation de chiffre d’affaires
« Certains établissements de restauration de kebab ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de plus de 89%. Le food-truck Aguste et Ferdinand a vu son nombre de consommateurs augmenter de 165 % et son CA bondir de 456 % et le panier moyen passer de 14 € en février à 27 € » explique Steeve Broutin, président-cofondateur de Rapidle.
Avec la livraison, développer sa clientèle
+ 11 K€ de CA en 12 jours, c’est ce qu’a vu une boulangerie lyonnaise, en se réinventant par le biais d'une activité de vente de pizzas uniquement en livraison. Et a ainsi gagné 700 nouveaux clients.
Assya Couscous, qui a mis une activité de livraison pendant la crise, a vu son CA décoller de 260 % et gagner + 298 % de nouveaux clients.
Communiquer avec une signalétique adaptée
Flyers d’informations, autocollant pour les zones retrait, la bonne signalétique est indispensable pour prévenir les clients du service mis en place. Et il faut développer sa communication sur les réseaux sociaux.
« Depuis le début du confinement, les freins et réticences face au digital se sont levés. Seuls les commerces équipés de solutions digitales pourront tirer leur épingle du jeu. » conclut Steeve Broutin.