Didier Chenet (GNI) : « Ce plan n’a malheureusement aucune ambition pour nos établissements ni pour le tourisme français »

Jean Charles Schamberger
Covid-19
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Les hôteliers et les restaurateurs ne se sentent pas concernés par France Relance . Didier Chenet, président du Groupement national des indépendants hôtellerie & restauration (GNI), considère en effet que les hôtels, les cafés et les restaurants (HCR) sont les grands oubliés du plan de relance et de reconstruction présenté hier par le gouvernement. « Ce plan n’a malheureusement aucune ambition pour nos établissements, ni pour le tourisme français », commente le président du GNI. Malgré des mesures qui devraient concerner les PME du secteur comme le renforcement des fonds propres, Didier Chenet estime que le compte n’y est pas : « D’abord parce qu’aucune mesure n’a été fléchée pour le tourisme ou pour les hôtels, cafés et restaurants. Alors que nos entreprises comptent parmi les plus impactées par la crise économique, aucune mesure n’est annoncée pour notre secteur. (…) Ensuite, force est de constater que ce plan ne prévoit même pas l’essentiel, c’est à dire la sauvegarde de nos entreprises ».
Selon l’observatoire GNI I+C du 2e trimestre, 48 % des entreprises envisageraient des destructions d’emplois à raison de 2,4 emplois par établissement. 200 000 emplois sont menacés dans le secteur, sans compter les embauches, de saisonniers notamment, qui n’ont pas eu lieu. « Selon une autre enquête, consacrée exclusivement à l’hôtellerie et à laquelle près de 1 000 hôtels ont participé en ce début septembre, 30 000 emplois seraient menacés dans l’hôtellerie », ajoute Didier Chenet.

Jean Charles Schamberger
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