[JOP] Pas d’effet économique dopant pour les grossistes

Un bilan économique mitigé : c’est le constat que dresse la Confédération des grossistes de France (CGF) à l’issue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Les entreprises du secteur se montrent en revanche fières de leurs salariés, lesquels ont permis de continuer de livrer leurs clients et d’approvisionner les sites des épreuves. Elles estiment ainsi avoir contribué directement et indirectement au succès des JOP en se montrant des entreprises citoyennes qui ont le sens du service.

Une enquête flash réalisée par la CGF permet de souligner leur forte capacité d’adaptation et d’anticipation, soutenue par certains outils développés par le programme InTerLUD + comme l’application « joptimiz.green » ou le guide pratique JOP2024 conçu par la CGF. « L’idée est de pouvoir pérenniser ces outils au-delà des JOP », souligne Isabelle Bernet-Denin, directrice générale de la CGF. Réorganisation des tournées, adaptation dans l’activité des collaborateurs (heures supplémentaires, horaires de nuit, report des congés, emploi de salariés dédiés…) ont également permis au grossistes de mener à bien leur mission.

Seulement 10 % d’entreprises interrogées se disent satisfaites de l’effet économique des Jeux. Les remontées par secteurs confirment cette tendance, malgré quelques variations. Pour les produits agricoles et agroalimentaires, à peine un quart des entreprises répondantes déclare une hausse de l’activité pendant les Jeux olympiques. La moitié des répondants a connu une baisse ou forte baisse de leur activité. Les contraintes d’exploitation, avec les fermetures de nombreux restaurants, commerces ou marchés situés dans le périmètre des sites olympiques, ont pesé sur l’activité.

En complément de cette enquête flash, le Baromètre CGF d’activité du commerce de gros pour le 2e trimestre 2024 (avril, mai et juin), réalisé avec Xerfi révèle globalement une baisse d’activité de 3 % par rapport au 1er trimestre 2024, et de 1,5 % en comparaison avec le même trimestre 2023 (- 1,5 % pour l’alimentaire).