Euro-Toques France affirme ses positions

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L'association Euro-Toques France a tenu son congrès annuel à Strasbourg (67) les 17 et 18 février, forte de ses 250 membres. Les deux coprésidents, Guillaume Gomez et Michel Roth, ont animé cette rencontre du lobby pour affirmer ses prises de position claires. « Nous sommes un lobby et nous le disons clairement », affirme ainsi Guillaume Gomez. Et de mettre en garde contre des lobbies de la grande industrie « qui ne disent pas leur nom, qui se font la guerre dans les rayons mais qui savent très bien faire front ailleurs » pour imposer au consommateur des produits que refusent les chefs membres d'Euro-Toques France.
A Strasbourg, capitale de l'Europe, Guillaume Gomez et Michel Roth se sont notamment félicités de la fin annoncée et votée de la pêche électrique. L'Europe, il en était aussi question : « nous ne voulons absolument pas une uniformisation de la cuisine en Europe », ont ainsi martelé les deux hommes. « Nous savons que les chefs italiens, espagnols, allemands et autres n'ont pas toutes les mêmes attentes que nous. Mais nous nous retrouvons sur un point essentiel : l'importance du produit ! » Le produit, tout le produit, rien que le produit, voici comment se résume le combat mené par Euro-Toques. Un combat que l'association veut aussi porter dans les écoles, pour poursuivre et intensifier une politique d'éducation au goût. Qui pourrait passer, comme l'a fait remarquer un intervenant lorrain par des initiatives conjuguant cuisine et littérature. Ce dernier propose par exemple des lectures de classique de la littérature, tout en cuisinant ensuite la recette énoncée dans l'œuvre.Emmanuel Didierjean