[Fournisseurs] Le Géco Food Service met des mots derrière les chiffres

Jean Charles Schamberger
Partager sur
Image

A la veille du Sirha, le Géco Food Service a souhaité mettre en lumière l’amont de la restauration, entre « le champ et l’assiette du convive », à savoir ses fournisseurs agroalimentaires. Concernant la situation du marché, Laurent Repelin, président, et Frédérique Lehoux, directrice générale, évoquent une « rentrée sous haute tension » animée par trois sujets de vigilance pour les entreprises fournisseurs de la CHD : un problème d’effectifs avec partout des difficultés à recruter, une envolée du prix des matières premières, et une faible visibilité sur la fin de l’année. L’exercice 2020 s’est traduit par seulement 19 Md€ d’achats alimentaires en restauration contre 29,8 Md€ en 2019. De fait, la part du chiffre d’affaires des entreprises agroalimentaires en foodservice est tombée en dessous du seuil stratégique de 10 % (9,6 % en 2020 contre 15 % en 2019).

Les 5 premiers mois du 1er semestre 2021, encore fortement impacté par les restrictions sanitaires, se traduisent quant à eux par une perte de chiffre d’affaires de 17,6 Md€ par rapport à 2020, par une restauration rapide renforcée même si elle n’a pas retrouvé son niveau antérieur (-18,9 % vs S1 2019 contre - 50 % vs S1 2019 pour l’ensemble du marché), et par une baisse du ticket moyen (avec la VAE et la LAD, celui-ci a perdu 9 % vs S1 2020 et 13 % vs S1 2019).

« Petit traité de fierté »

Derrière ces chiffres, le Géco Food Service a donc voulu mettre des mots pour expliquer le rôle des entreprises agroalimentaires en amont de cette restauration, laquelle, au cours des 18 mois écoulés, avait été perçue comme essentielle aux yeux des Français. « L’objectif n’est pas de demander des aides ou des subventions, mais de mettre un coup de projecteur sur les femmes et les hommes qui écrivent l’histoire de ce qu’il y a dans nos assiettes », a expliqué Laurent Repelin. L’association vient ainsi d’éditer un document de 20 pages intitulé « Petit traité de fierté – Entre le champ et l’assiette, tout un univers » dans lequel sont détaillées de nombreuses valeurs propres aux entreprises fournisseurs de la CHD : l’exigence au cœur des métiers, la garantie de la qualité des produits, la forte valeur ajoutée du service, l’ancrage territorial, la forte dimension humaine, la transmission, la RSE, etc. ainsi que leurs défis de demain. Plusieurs verbatims d’adhérents sont mis en exergue dans ce document destiné à donner un éclairage sur le métier et le savoir-faire des fournisseurs qui accompagnent la restauration et sans lesquels celle-ci n’existerait pas.
J.-C.S.

Image
Image
Jean Charles Schamberger
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire