Demory s’appuie sur Paris

Grandes ambitions pour Demory. La brasserie indépendante qui dispose depuis 2016 d’un site de production de 1 100 m² à Bobigny (93), le long du Canal de l’Ourcq, a fortement investi ces derniers mois. 

1,5 M€ ont ainsi été consacrés à l’acquisition de nouveaux équipements dédiés essentiellement au conditionnement : une embouteilleuse permettant de travailler avec le format de 33 cl que proposait déjà la marque mais aussi, grande première, avec des bouteilles de 75 cl et des cannettes de 44 cl. Une grande cartonneuse ; un dépalettiseur et une nouvelle enfuteuse, beaucoup plus puissante, ont aussi rejoint le site qui à terme affichera une capacité de production de 20 000 hectolitres contre 10 500 aujourd’hui. 

« Nous avons également depuis début 2023 un entrepôt à Garonor. La production est réalisée à Bobigny et le stockage des produits finis se fait là-bas désormais », explique Kai Lorch, le cofondateur de Demory. 

Ces nouveaux formats, qui s’ajoutent au 33 cl et au fût, doivent permettre à la marque d’être également présente dans les circuits cavistes, épiceries fines et GMS. « Nous voulons être visible partout à Paris, là où les gens prennent leurs décisions d’achat. Nous n’avons cependant pas vocation à nous développer au national mais plutôt à accentuer notre présence en Ile-de-France », poursuit le dirigeant qui a conclu en 2019 un partenariat de distribution avec House of Beers (Brasseries Kronenbourg). Un accord qui a ouvert à la brasserie artisanale les portes d’établissements emblématiques parisiens comme Le Café de la Paix, Madame Brasserie à la tour Eiffel ou encore Les Deux Magots. 

Cet ADN parisien a complètement guidé la nouvelle identité graphique que vient de présenter Demory. Davantage de couleurs, des étiquettes repensées mais toujours cette touche vintage parisienne mettant en valeur une figure féminine forte. A l’image de la référence Sainte Geneviève, du nom de la sainte patronne de Paris, qui figure dans la gamme permanente et dont la recette vient d’être changée. Terminée la triple, place désormais à une bière de garde, la plus forte de la gamme, avec un style français plus dans la ligne de la marque.