Anvol met en garde contre l’avenir de la volaille française

Florian Jugi
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Poulet

Créée dans la dynamique des États Généraux de l’Alimentation, ANVOL réunit 20 organisations représentatives de l’ensemble de la filière de la volaille. Cette association s’est réunie dans l’objectif de parler de l’avenir de la viande blanche. 

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La France est championne de la consommation de volailles en Europe, devant l’Allemagne et l’Espagne. Chaque Français a consommé plus de 28 kg de volaille en moyenne sur l’année, équivalent à environ 15 poulets. Dans un contexte difficile, la consommation globale (à domicile et hors domicile) de volailles a réussi à se maintenir avec une micro-baisse de 0,4 % en France. Le poulet enregistre même une croissance de consommation à 4,8 % entre 2021 et 2022 ! 

Désormais, près de 4 volailles sur 5 consommées dans le pays sont des poulets. Cependant, ils sont aussi 1 sur 2 à être importés (Chili, Ukraine). En effet, touchée par une épizootie d’Influenza Aviaire sans précédent, les coûts de production sont au plus haut (+50 % en 3 ans pour un poulet standard), la France a vu sa production globale de volailles reculer de -7,6 % sur 1 an et ses importations bondir de + 10,6 %. Le marché français a en effet été assailli de nouvelles importations à bas coût, ne répondant pas aux mêmes exigences que la Volaille Française. 

Les acteurs de la filière se mobilisent donc pour freiner la montée en puissance des importations. L’enjeu : sauvegarder la filière de la Volaille Française et son modèle unique par sa diversité, tant en termes d’espèces (poulets, dindes, canards, pintades, cailles, pigeons) que de modes de production (standard, certifié, bio, Label Rouge).  

Florian Jugi
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