Gruppo Mimo sort le digital de sa Botte

Chloé Labiche
Image

« 95 % des personnes qui viennent chez nous le font car elles nous ont vus sur Instagram », affirme Edouard Hausseguy. Le fondateur d’Hemblem, spécialiste du community management, et de la plateforme Light Kitchen a lancé, avec son associé Benoît Bossu, ancien directeur des restaurants Gemini, son premier établissement à Boulogne-Billancourt (92) début février.

Partager sur

Baptisée Mimo, cette adresse de 40 m2 est la première de Gruppo Mimo qui s’annonce comme une entité ambitieuse visant à terme une douzaine d’établissements en propre et en Île-de-France avec un rythme soutenu d’une ouverture tous les deux mois et une cuisine centrale déjà en place. Le tout avec un concept de trattoria façon Big Mamma mais délaissant la note pittoresque au profit d’une tonalité plus hype et cool « façon Hôtel Amour » comme le confie Edouard Hausseguy. « Je veux montrer aux restaurateurs en France que l’on peut décoller rapidement grâce à une stratégie digitale puissante. La période est propice pour nous car nous sommes très bons sur les réseaux sociaux. Cet atout, associé à un bon produit, nous a permis de prendre tout de suite beaucoup de place à un moment où le digital fait tout ».

Show cooking

Le restaurant a, en effet, réalisé 130 000 € de CA le premier mois et devait atteindre les 160 000 € le deuxième avec un bon taux de répétition et un ticket moyen entre 30 et 35 €. Si pour le moment le contexte limite l’activité à la livraison et à la vente à emporter, les adresses miseront sur la restauration à table plutôt expérientielle. Gruppo Mimo décline, en effet, une carte de pizzas napolitaines mais aussi de pâtes avec comme recette phare les Pasta alla Valentina flambées devant le client dans une meule de parmesan. Pour ce qui est de l’approvisionnement, si l’enseigne a démarré avec le distributeur Storia e Sapori, elle travaille de plus en plus en direct avec les producteurs italiens. La seconde adresse de Gruppo Mimo est prévue mi-avril dans le quartier des Batignolles, à Paris.

 

 

Chloé Labiche
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire