Le GNI invite les restaurateurs et cafetiers parisiens à s’organiser pour éviter une éventuelle fermeture
« Tous les professionnels redoutent une mesure collective et aveugle comme celle prise à Marseille », explique Pascal Mousset, président du GNI Paris Ile-de-France à la suite de la décision du préfet des Bouches du Rhône d’imposer la fermeture des bars et des restaurants à 23 heures dans le département. De fait, le GNI Paris Ile-de-France a décidé d’anticiper pour éviter une éventuelle fermeture. Le syndicat demande ainsi à tous les restaurateurs et les cafetiers parisiens de prendre des mesures complémentaires à celles déjà en vigueur au titre du protocole sanitaire comme la distance d’un mètre entre les tables ou le port du masque pour le personnel et les clients qui se déplacent. Il les invite à mettre en place dans leur établissement un « Cahier de rappel » afin de garder à disposition des autorités sanitaires les coordonnées de leurs clients en cas de contamination et de les aider à remonter le fil des cas contacts.
En plus de cette mesure, le GNI Paris Ile-de-France invite l’ensemble des professionnels parisiens à proposer, tant à leurs salariés qu’à leurs clients, la prise de leur température. Enfin, pour compléter ce dispositif, le GNI Paris Ile-de-France est en train d’organiser le dépistage massif de tous les salariés du secteur à Paris. « Dans le cadre de partenariats passés avec des laboratoires, un dispositif de plages horaires avec accès prioritaire sera réservé aux cafetiers et aux restaurateurs ainsi qu’à leurs collaborateurs. Tout cela dans le cadre d’horaires compatibles avec les nécessités du service aux clients », annonce le syndicat.
Didier Chenet, président du GNI, recommande à tous les professionnels exerçant dans les 21 départements classés en rouge d’adopter également ces mesures. « Nous devons être exemplaires. Il en va de notre capacité à continuer d’ouvrir nos établissements et de travailler », estime-t-il.