Livraison : Indépendants et scop tentent de proposer un modèle différent

Myriam Darmoni
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Face aux principaux agrégateurs de commandes, de nouvelles structures sont nées afin de proposer un modèle différent, une meilleure protection des livreurs, souvent embauchés en CDI, et une commission moindre prélevée sur les restaurateurs. 

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C’est le cas de Resto.Paris, créé il y a un an et lancé en septembre dernier avec le soutien de la Mairie de Paris. Le projet est né de l’association de CoopCycle, Ecotable et Olvo. Après quelques mois d’existences, la start-up a décidé de se mettre en stand-by afin « de réfléchir à notre modèle. Nous n’avons pas trouvé l’équilibre et nos frais de fonctionnement sont trop élevés. Nous avons bien essayé d’augmenter la commission de 15 à 24 %, mais ça ne suffit pas. Le client doit accepter de payer la livraison », explique Chloé Bouilloux de Resto.Paris, qui conclut « et nous ne ferons pas dans l’instantanéité ».

Autre modèle, le projet RXeat, initié par le restaurateur Laurent Vila. La commission est de 15 %, et peut même descendre à 5 % si le professionnel commande chez Clav. L’entreprise envisage d’embaucher 200 livreurs. À la base en CDI, puis après plusieurs refus de livreurs, la décision a été prise de leur laisser le choix du statut : salarié ou indépendant.

Quant à Resto du coin, lancé il y a quelques mois par Yonathan Malet et qui a rapidement séduit plus de 500 restaurateurs, elle ne propose toujours pas de livraison. Reste le modèle de coopératives, mais là c’est de la livraison large, et pas seulement du repas.

Myriam Darmoni

Retrouver le dossier sur la livraison dans le dernier numéro de Zepros Snack.

 

Myriam Darmoni
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