Reprise rémoise et pétillante pour les JRE France
Dîner au Domaine Les Crayères, visite des somptueuses caves Pommery et masterclass animée par l’œnologue Sabrina Roussel ont émaillé cet événement qui avait pour vocation, comme les nombreux autres temps forts qui marquent l’année des JRE, de fédérer et d’inspirer les professionnels. « Nous sommes tous de jeunes chefs et entrepreneurs, nous accordons une grande importance à l’échange. C’est une notion capitale par rapport à d’autres associations qui ont peut-être un peu plus de membres. Nous nous connaissons tous, il y a une vraie proximité et cela quel que soit le niveau ou la taille de nos affaires. Se retrouver entre patrons permet de partager nos expériences en termes de gestion, de techniques, de fournisseurs, de fidélisation du personnel… », explique Benjamin Delpierre, président des JRE France.
Faire des JRE un label de qualité
Un constat que confirme Raymond Cornelissens à la tête du Vauban à Antibes (06), aux JRE depuis six ans. Le restaurateur qui doit faire face à une pénurie criante de personnel dans sa région, apprécie ces parenthèses qui lui permettent « de sortir et d’échanger autour du quotidien et de ces difficultés ». Même ressenti pour Pricillia Lebon. La jeune chef autodidacte détient L’Ogustin à La Vacquerie-et-Saint-Martin-de-Castries (34), elle a rejoint les JRE en mai 2021. « Je travaille dans un lieu très isolé, l’association me permet de rencontrer d’autres chefs et d’évoluer humainement mais aussi techniquement. Récemment je voulais réaliser des pommes de terre soufflées, j’ai posé la question via le fil WhatsApp des JRE, un chef m’a immédiatement répondu ! ». Pour l’heure l’association compte 350 adhérents, dont 30 adhérents en France, à travers 16 pays. L’objectif est bien entendu de grossir les rangs dans l’Hexagone mais aussi « de faire des JRE un vrai label, un gage de qualité pour les clients qui voyagent », confie Benjamin Delpierre.
Chloé Labiche