Bas les masques sur l’origine des viandes en RHD

Claire Cosson
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morceau de viande de boeuf

Depuis le 1er mars, tous les restaurants, collectifs comme commerciaux, doivent afficher l’origine des viandes crues. 

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Depuis aujourd’hui, les établissements proposant des repas à prendre sur place ou à emporter doivent indiquer aux consommateurs l'origine des viandes de volailles, porcs et moutons qu'ils mettent à leurs menus, comme ils le faisaient déjà pour la viande de bœuf.
Cette obligation concerne les viandes achetées crues (fraîches ou surgelées) et cuisinées par les restaurateurs, mais ne s'applique pas aux viandes déjà préparées. Une minoration que certaines filières regrettent à l’image de l’interprofession de volaille de chair (Anvol). « Pour que le consommateur bénéficie d’une totale transparence, la filière demande l’extension de cette obligation à toutes les volailles servies, y compris transformées et élaborées », expliquent les représentants de l’organisme.

Montée en gamme

Du côté des acteurs de la restauration collective, cette mesure va permettre à de nombreux opérateurs et collectivités de rendre visible la montée en gamme menée dans les assiettes des convives depuis plusieurs années. On peut par ailleurs penser que cette obligation pourrait ouvrir les yeux aux décideurs publics s’agissant du prix nécessaire à s’approvisionner en viandes françaises. 
 

 

BON A SAVOIR

Outre l'étiquetage obligatoire de l'origine des viandes en restauration, la loi relative à la transparence de l'information sur les produits agricoles et alimentaires du 10 juin 2020 rend également obligatoire l'indication du pays d'origine pour le cacao, le miel et la gelée royale, le vin et la bière.

Claire Cosson
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