Un nouvel atelier de restauration inauguré à l'ESCA

Claire Cosson
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ESCA

Mardi 4 février, l'École des spécialités du commissariat des armées (ESCA) a inauguré un nouvel atelier de restauration, baptisé « Fort de Vauville », sur son site de Querqueville, près de Cherbourg.

 

 

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Chaque année, l'ESCA, anciennement connue sous le nom d’Ecole des Fourriers, forme près de 5 000 stagiaires issus des trois armées et de la gendarmerie nationale. La restauration collective, pilier du soutien logistique, y occupe une place essentielle. Jusqu'en 2019, les formations étaient dispensées dans un atelier intégré au restaurant du Groupement de soutien commissariat (GSC) de Cherbourg. Cependant, face aux besoins croissants, un espace dédié devenait indispensable pour enseigner la restauration collective militaire. Ce dernier a été inauguré le mardi 4 février. 
L'inauguration a réuni des personnalités civiles et militaires de haut rang, dont le commissaire général hors classe Olivier Marcotte, directeur central du service du commissariat des armées (SCA), et le vice-amiral d'escadre Benoît de Guibert, préfet maritime de la Manche – mer du Nord. Lors de la cérémonie, Olivier Marcotte a souligné l'importance stratégique de ce nouvel équipement. « Cet atelier est une illustration parfaite du rôle du Commissariat des armées : dans, avec et pour les armées. Il constitue un outil de formation essentiel au soutien des forces et à la préparation opérationnelle ».

12 élèves en cuisine et 6 en salle

Le centre de formation de pointe L'atelier "Fort de Vauville" est l'un des huit ateliers de formation pratique de la compagnie de formation RHL. Doté d'équipements modernes financés par le Centre interarmées du soutien restauration et loisirs (CIRL), il permet l'apprentissage des techniques de restauration collective en conditions réelles. Il dispose notamment de deux pianos de cuisson, d'un self, d'une salle de service à l'assiette et peut accueillir jusqu'à 12 élèves en cuisine et 6 en salle. Avec une capacité d'environ 26 semaines de stages par an, ce centre formera près de 300 élèves chaque année. Ceux-ci seront ensuite affectés aux différentes unités des forces armées, en métropole, outre-mer et en opérations extérieures. Et le directeur central de rappeler une maxime célèbre de Napoléon : « Le soldat marche souvent, combat parfois, mais mange tous les jours ». D’où l’importance d’avoir de bons cuisiniers et de bons outils !

Claire Cosson
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