La pintade, polyvalente, s’offre en restauration collective
Hors période exceptionnelle (COVID par exemple), près de la moitié de la production française de pintade est consommée par le secteur de la restauration hors-domicile et cela s’explique à la fois grâce au goût unique de la viande de pintade ainsi que par sa capacité à s’adapter à tous les circuits de distribution et notamment, la restauration collective.
S’adressant parfois à des publics fragiles (enfants en établissement scolaire, patients à hôpital…), la restauration collective suit une réglementation stricte et s’appuie sur la qualité, la sécurité alimentaire et la durabilité.
Les nombreuses qualités de la viande de pintade lui permettent de répondre à toutes les exigences de ce secteur.
La qualité
Quels que soient les modes de production, les élevages français sont soumis à une règlementation très stricte et ils sont contrôlés très régulièrement. Les élevages, de nature familiale, sont répartis partout sur le territoire, et les conditions d’élevage sont adaptées au comportement grégaire de la pintade et à son instinct naturel de perchage.
Comme c’est en hauteur, qu’elle se sent en sécurité, les éleveurs installent, dès leur plus jeune âge, des ballots de paille ou des perchoirs en bois dans le poulailler, et ce, pendant toute la durée d’élevage qui est longue (77 à 98 jours) car la pintade a une croissance lente ! Elle répond ainsi aux enjeux sociétaux de production locale et de bien-être animal.
La sécurité alimentaire
La restauration collective est intransigeante sur le respect des cahiers des charges concernant la traçabilité, les conditions de stockage des aliments et la manipulation des aliments. En effet, et afin d’éviter toute contamination, les établissements exigent des conditionnements adaptés à leur besoin : la filière pintade y répond en adaptant les conditionnements : en gros volume pour la restauration collective ; et de plus petits conditionnements pour la restauration commerciale (exemple : cuisses en 2,5 Kg versus cuisse par 4).
Un budget maîtrisé pour un apport protéique maximisé
La pintade contient peu d’eau et n’en perd donc pas à la cuisson ! Le « Coût matière » est donc extrêmement proche du « coût produit servi ». Grâce à une offre très diversifiée, la pintade s’adapte au budget défini avec du suprême ou de la cuisse pour le repas de fin d’année ou bien du sauté ou des aiguillettes de pintade au quotidien.
Et quel que soit le choix, l’apport en protéines sera optimisé puisque la viande de pintade est l’une des viandes de volailles qui en contient le plus (21 à 25 gr/100 gr).
La durabilité
Outre le fait d’être une production locale, de s’attacher à prendre en compte le bien-être animal, tous les maillons de la filière, de la production à la consommation, optimisent les process pour limiter leurs impacts sur l’environnement.
Au stade de la production et de la transformation, les coquilles, plumes, fumier, sang et pattes peuvent être exploités, par exemple, en tant qu’engrais, aliment pour animaux ou composants d’aliments pour animaux de compagnie.
Au stade de la consommation, les produits de pintade sont calibrés et conditionnés pour réduire le gaspillage en restauration (produits désossés et sans peau).
En accord avec la loi Egalim
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2022, les établissements de restauration collective en charge d’une mission de service public doivent proposer une part au moins égale à 50 % en valeur de produits alimentaires bios (20 % au moins) et de produits sous signes d’identification de la qualité et de l’origine (Label rouge, AOP, IGP, SIG). Là encore, la pintade remplit toutes les cases avec son offre bio, label rouge, IGP.
Qu'elle soit cœur de gamme ou label rouge, la pintade s’offre sur toutes les tables et s’adapte à tous les publics, pour tous les budgets. Pourquoi s’en priver ?