La Région Grand Est lance l’internat à 1 euro
Les 169 élus de la Région Grand Est se sont réunis, les 29 et 30 juin, pour débattre d’un « plan régional pour l’hébergement et la restauration scolaire ».
Avec l’inflation galopante de ces derniers mois, les bourses des parent des internes (16 000 en établissements publics) et demi-pensionnaires (25 millions de repas servis par an) se vident. Une situation dont les élus de la Région Grand Est ont largement débattu lors de l’assemblée plénière du 29 et 30 juin. Ainsi un plan régional pour l’hébergement et la restauration scolaire a-t-il été adopté. Pour tous les lycéens des établissements publics qui souhaitent recourir à l’internat, et faciliter le choix de leurs familles, la Région supprime, dès la rentrée 2023, les tarifs de nuitée en les remplaçant par une unique contribution annuelle de 10 euros pour avoir accès à l’hébergement durant toute l’année scolaire. Plus de 16 000 jeunes pourraient bénéficier de ce dispositif (qui ne concerne pas les élèves postbac).
Après le gîte, le couvert ! L’aide régionale aux familles pour la restauration scolaire passera à partir du 1er janvier 2024, de 55 à 80 centimes par repas et sera étendue à l’ensemble des lycées (350 publics et privés) du Grand Est et à toutes les familles éligibles à l’allocation de rentrée scolaire, et non boursières. « Ce sont 41 000 lycéens qui sont concernés », souligne la Région, présidée par Franck Leroy.
Bouclier tarifaire pour la cantine
Par ailleurs, le Fonds Social, qui peut apporter des compléments ponctuels aux familles défavorisées, est étendu à l’ensemble du territoire familles en difficulté, et porté à 8 000 euros.
Dans le cadre de la loi Egalim et afin de faciliter le développement des productions régionales, une aide allant jusqu’à 20 cts sera mise en place à partir de 2024 pour les établissements qui auront développé de denrées locales, sous signe de qualité et biologique. Enfin, la Région s’engage à limiter l’augmentation des coûts de la restauration scolaire dans les lycées publics sur l’année scolaire 2023/2024 : un bouclier tarifaire permettra de limiter cette augmentation à une somme variant entre 38 et 57 euros par an, selon les forfaits de demi-pensions.