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Compass Group France muscle son accompagnement des seniors

, mis à jour le 20/11/2025 à 22h00
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drh compass group france

Le groupe de restauration collective, Compass Group France, place l’emploi des seniors au cœur de sa politique RH avec la signature d’un accord QVT-Seniors structurant. 
 

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Les cheveux blancs n’ont rien à craindre chez Compass Group France ! La preuve. Le groupe de restauration collective (Eurest, Popote, Exalt, Millessence, Scolarest, Medirest…) renforce son engagement en faveur de l’emploi des seniors avec la signature d’un accord QVT-Seniors dédié à la qualité de vie au travail et à la fin de carrière. Cet accord, conclu avec les partenaires sociaux, couvre tous les salariés de 57 ans et plus, qu’ils travaillent en cuisine, en salle ou dans les fonctions support. 
Selon la Dares, le taux d’emploi des seniors dépasse désormais 60 % en 2024, un niveau qui a quasiment doublé depuis le début des années 2000. Chez Compass Group France, les seniors occupent déjà une place centrale : 58 % des effectifs ont plus de 45 ans. « Les seniors sont un atout stratégique pour la performance collective et la transmission des savoir-faire », explique Gino Balderacchi, directeur People, Culture & Impact.

Des dispositifs dédiés à la fin de carrière

Alors pour préserver cet atout, l’accord signé par l’entreprise met en place un pilotage structuré, avec un index senior et des indicateurs de suivi. Il prévoit également une série de mesures opérationnelles : formation des managers à la gestion intergénérationnelle, prévention de la pénibilité, entretiens de seconde partie de carrière et bilans de compétences, ou bien encore visites médicales renforcées et accès facilité à la formation.
Compass introduit aussi des dispositifs dédiés à la fin de carrière, dont une réduction progressive du temps de travail « avec maintien jusqu’à 90 % du salaire pour 80 % du temps effectif », le versement anticipé d’une partie de l’indemnité de départ à la retraite et une prime additionnelle. Les salariés les plus expérimentés peuvent devenir tuteurs via un dispositif de monitorat, avec une indemnité de départ majorée pouvant atteindre un mois de salaire supplémentaire selon les formations réalisées.
La restauration collective, rappelle Gino Balderacchi, reste un secteur « plus régulier et plus compatible avec la seconde partie de carrière » que la restauration traditionnelle, avec des opportunités internes nombreuses. « Notre ambition est de maintenir les seniors dans l’emploi dans les meilleures conditions et de valoriser pleinement leur expérience », conclut-il.

Rédactrice en chef de Zepros La Collective, Claire Cosson cultive une passion singulière pour l’univers de la restauration collective. Depuis plus de vingt ans, elle observe et décrypte les mutations d’un secteur souvent discret mais essentiel.
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