Télétravailleurs : ils déjeunent, mais pas que…

Rien n’y fait ! Même à la maison en télétravail, les salariés français tiennent à la pause déjeuner comme à la prunelle de leurs yeux. En effet, selon une étude réalisée par BVA pour Sodexo/Toqla auprès de 1 000 salariés de moyennes et grandes entreprises, 8 télétravailleurs sur 10 considèrent la pause méridienne comme une « vraie déconnexion ». Mieux ! 87 % d’entre eux sont soucieux de manger sainement et équilibré durant ce moment. Outre la qualité nutritionnelle des repas, les télétravailleurs, en particulier les cadres, déclarent faire un break en moyenne plus long que ce qui ne le pratiquent pas. Seulement 10 % prennent ainsi une pause inférieure à 30 min contre 27 % pour les non-télétravailleurs. Et 51 % y consacrent plus de 45 min alors que ceux qui ne pratiquent jamais le télétravail sont seulement 40 % à prendre autant de temps. 
Paradoxalement, l’étude Sodexo /Toqla révèle aussi que les télétravailleurs succombent davantage au grignotage entre les repas. Près de la moitié des personnes en télétravail interrogées affirment même qu’il leur arrive de sauter ce repas. Pour faire quoi à la place ? Des courses (pour 35 %), du shopping, lire (30 %), se promener (28 %), travailler ou bien encore regarder la télévision. 

Des activités qu’ils délaissent évidemment de retour au bureau, 82 % télétravailleurs (contre 72 % pour les autres) considérant alors la pause déjeuner comme un moment privilégié pour partager, échanger et entretenir la relation avec leurs collègues. En moyenne, les salariés pratiquant épisodiquement le télétravail déjeunent plus de deux fois par semaine avec leurs collègues et une fois par semaine seuls. A l’inverse ceux qui ne télétravaillent jamais mangent plus souvent seuls que les autres. Autant d’éléments intéressants, mais néanmoins épineux, à prendre en considération pour adapter ses offres et concepts de restauration en entreprise. 

* Etude BVA pour Sodexo/Toqla, réalisée du 24 janvier au 6 février 2023 auprès d’un échantillon représentatif de 1000 salariés des moyennes et grandes entreprises constitué grâce à la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de profession, de taille de l’entreprise, de secteur de travail et d’activité principale. Dans l’échantillon, 545 salariés ont déclaré pratiquer le télétravail.