Del Arte sur tous les fronts de la consommation

Chloé Labiche
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Sandwichs italiens Del Arte

Une petite révolution. Voilà ce que prépare Del Arte avec le lancement de son nouveau concept qui ouvrira en décembre à Joué-lès-Tours (37). « C’est la plus grosse évolution dans l’offre initiée depuis le rachat de l’enseigne par le groupe le Duff en 1995. Nous allons y intégrer toutes les grandes tendances de consommation », se félicite Philippe Jean, directeur général de Del Arte.
 

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Le spécialiste de la restauration italienne qui affiche 223 restaurants en France dont 85 % en franchise, a su bouger son modèle depuis la crise avec une part de la livraison/vente à emporter passée de moins de 4 % de l’activité à plus de 14 %. Mais aussi avec le lancement de nouveaux produits à l’image de ses sandwichs italiens, à base de pâton à pizza ou de focaccia, en test dans le réseau.

Le nouveau bâtiment reflètera cette nouvelle donne. Outre l’offre historique de restauration italienne avec service à table, Del Arte y ajoutera une carte accessible sur place toute la journée baptisée « Cafferitivo », contraction des fameux Caffe et Apperitivo transalpins. 

Barmen et digital

Cette dernière déploiera une offre du matin, proche de l’univers du barista, mais aussi de l’afterwork avec des boissons plus festives et modernes « Nous allons recruter pour la première fois des barmen », glisse Philippe Jean. Pour la carte food elle déclinera des planches et les fameux sandwichs italiens actuellement à l’essai.

Dernière brique de ce nouveau concept : une zone du bâtiment dédiée à la livraison et la vente à emporter. Le tout avec un parcours digitalisé avec commande et paiement par téléphone ou encore borne de détection avec QR Code. L’objectif est de réaliser 60 % du CA avec le service à table, 25 % avec la vente à emporter et 15 % avec le Cafferitivo. Autres ambition : se déployer en centre-ville dans des formats plus compacts, en s’appuyant sur l’offre Cafferitivo, et en dark kitchens.

Dernier axe de développement fort : le travel retail. « Il est important que l’enseigne puisse revendiquer être un acteur de la restauration italienne pour tous les marchés et types de consommation », ambitionne Philippe Jean.

Chloé Labiche
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