La Pataterie entre agilité et exemplarité

Chloé Labiche
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Sébastien de Laporte

La Pataterie ne relâche pas la pression et poursuit sa mutation. L’enseigne qui dispose de 80 restaurants, tous en franchise, entend s’imposer sur de nouveaux moments de consommation à l’image de la vente à emporter et de la livraison qui représentent aujourd’hui 10 % de son chiffre d’affaire. Elle se positionne aussi fortement sur l'afterwork. Pour montrer l'exemple et accélérer la cadence, l'entreprise devrait ouvrir plusieurs succursales dans les mois à venir.

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« La vente à emporter et la livraison, cela n’existait pas chez nous il y a deux ans. Aujourd'hui, même les établissements les plus réfractaires réalisent qu’ils doivent s’y mettre », avance Sébastien de Laporte, P-D.G. de La Pataterie. Le réseau travaille également l’afterwork avec une nouvelle offre de bières pression signées Duvel Moortgat associée à une carte de planches à partager. Le tout est en test dans une dizaine de restaurants depuis janvier. « L’idée n’est pas tant d’augmenter notre ticket moyen que de faire venir des clients à de nouvelles occasions », explique le dirigeant. 

Bientôt en propre

Une stratégie totalement alignée avec le nouveau concept lancé en mars 2020 à Vandœuvre-lès-Nancy (54) et Avrainville (91). Cette dernière unité enregistre d’ailleurs la plus belle progression du réseau, un signe fort pour la nouvelle direction prise par l’enseigne. Et La Pataterie ne s’arrête pas là et travaille à la mise en place d’une solution de paiement en ligne et à des innovations en matière de formation ou encore de fidélisation des salariés. Le groupe, actuellement 100 % en franchise, annonce même sa volonté de se décliner cette année en succursales. « Exploiter des unités en propre n’était plus dans l’ADN de l’entreprise mais nous y revenons pour accélérer le changement et faire preuve d’exemplarité vis-à-vis de nos partenaires franchisés », confie Sébastien de Laporte qui ambitionne de reprendre en direct trois à quatre restaurants dans les mois à venir.

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Planche à partager et bières La Pataterie.

Comptoirs et dark kitchens

Un dynamisme qui touche aussi les franchisés. Ces derniers sont force de proposition pour décliner de nouveaux formats. Ils sont déjà plusieurs à travailler avec l’enseigne sur des versions comptoir en centre-ville ou dark kitchen en complément de leur établissement principal. « On peut évidemment déplorer les effets désastreux du Covid mais cela nous aura aussi permis d’accélérer sur la vente à emporter et de nous ouvrir les yeux sur des formats un peu plus légers à porter sur le plan managérial et financier », se réjouit Sébastien de Laporte.

Chloé Labiche
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