Les hôtels Okko dressent la table

Baptisé Noccio, le premier restaurant du groupe Okko affiche 110 couverts, une décoration épurée dopée au rose et imaginée par le studio Mur.Mur ainsi qu’une carte signée par le chef italien Gabriele Balestro Galizia. Ce dernier, passé par l’efficace groupe Dalmata, propose une cuisine très personnelle qui ose sortir ou revisiter les grands succès transalpins : Joue de Bœuf fondante, coriandre, persil ciselé et copeaux de parmesan ; Burrata avec fruits de saison rôtis ou encore Vitello Tonnato avec carpaccio de veau, émulsion huile d’olive-thon-câpres et herbes fraîches. Un vrai parti pris qualitatif et audacieux destiné à séduire la clientèle extérieure. 

« Les attentes des clients ont changé. Celles des villes également : dans leurs appels d’offres la restauration devient un marqueur fort », explique Solenne Devys qui a initié depuis le Covid un véritable tournant en la matière. Hormis ce premier restaurant indépendant, tous les hôtels du groupe proposent désormais une vraie carte de plats simples et efficaces comme le Risotto aux asperges, la Salade Caesar ou le Filet de Bar et écrasé de pomme de terre. Ce sont les équipes sur place qui produisent grâce à des fiches produit détaillées définies en centrale. « Aujourd’hui la restauration, sans beaucoup d’efforts, représentent 20 % de notre chiffre d’affaires. C’est un bon début pour quelque chose mis en place pendant le Covid. Avant nous étions à 3 % », confie Solenne Devys qui vise à termes les 30 à 40 %.