« Plato améliore l’expérience client »
Jean-Luc Frusetta, Directeur Général Adjoint de l’école Ferrières, est à l’affût de toutes les innovations dans l’univers de l’hôtellerie restauration. Une obligation quand on pilote un établissement où sont formés les professionnels de demain de l’hôtellerie, de la gastronomie et du luxe. Testé en situation réelle et approuvé, le runner Plato représente pour ce professeur certifié en sciences et technologies des services un assistant incontournable au vu de l’évolution socio-économique du secteur.
Pourquoi avoir réalisé cette expérience avec le cobiot Plato ?
Nous avons croisé Plato dans les allées du salon EquipHotel et les réactions des étudiants ont été variées, de l’enthousiasme à la curiosité en passant par le rejet. Or il est de notre devoir de les aider à ne pas s’arrêter aux a priori, à réfléchir de manière professionnelle, c’est-à-dire raisonnée et objective. À Ferrières, nous sommes particulièrement attentifs aux nouvelles tendances. De notre école sortent les futurs leaders de l’H&R, des « intrapreneurs » dotés d’une solide culture métier et de vraies dispositions à l’entreprenariat. Nous ne défendons pas l’innovation pour l’innovation mais, si elle fait sens, pourquoi s’en priver ?
Quelles conclusions avez-vous tiré des tests réalisés avec Plato ?
Je précise que Ferrières ne possède pas de restaurant ou d’hôtel d’application : nos étudiants sont immergés dans les entités opérationnelles, au contact des professionnels et de vrais clients exigeants. Nous avons utilisé Plato en assistance au service et au débarrassage lors d’un évènement et il s’est révélé très efficace. Dans sa configuration actuelle, son intégration est logique et réalisable pour des services synonymes de multiples répétitions et pour lesquels l’humain n’apporte pas de valeur-ajoutée, comme le débarrassage du petit-déjeuner ou d’un buffet.
Plato n’est pas incompatible avec « l’excellence à la française » que vous revendiquez ?
Absolument pas, bien au contraire. Je suis persuadé que la tradition naît de l’innovation. Depuis les années 1970 au cours desquelles le service à l’assiette s’est imposé, les métiers de service ont été dévalorisés. En permettant aux serveurs de revenir à la raison d’être de leur métier, Plato améliore l’expérience des invités.
En quoi Plato rend meilleure cette expérience ?
Tout d’abord, concrètement, Plato et son chef de rang sont en mesure d’apporter en une seule fois nourriture et boisson à une tablée de neuf convives, contre trois sans le robot.
Ensuite parce que si le client est lui-même cocréateur de l’expérience qu’il vit, le serveur, pour rester le chef d’orchestre d’un spectacle bien huilé, doit se trouver sur scène, en contact le plus étroit possible avec lui. Comment un serveur qui passe son temps à faire des allers-retours pourrait-il garder le contrôle, séduire et faire rêver ?
Enfin, parce que l’anthropomorphisme fonctionne à plein : avec son nœud papillon et ses grands yeux ronds, Plato suscite de la sympathie. Spontanément les gens lui sourient et lui tapotent le dos.
Outre que les restaurateurs et les hôteliers ont tout intérêt à voir leurs clients satisfaits, quels bénéfices peuvent-ils retirer d’une utilisation de Plato ?
Suite à la crise du Covid, de nombreuses personnes ne sont pas revenues dans nos métiers à cause de la pénibilité. Or en évitant de longues distances à porter de lourdes charges, des gestes et des déplacements répétitifs, ce genre d’outils facilite les conditions de travail et donc renforce l’attractivité.
De plus, d’un point de vue financier, Plato représente la solution idéale dans les situations où les marges sont faibles. Je pense par exemple aux brunchs où la rentabilité exige une quantité importante de couverts et où les assiettes s’accumulent sur les tables. Le client peut dans ce cas poser lui-même les assiettes sur Plato.
Lui envisagez-vous d’autres applications ?
Dans le luxe, de nombreux hôtels ne veulent plus de chariots dans leurs couloirs. Plato pourrait permettre aux femmes de chambre d’éviter d’avoir à parcourir des kilomètres avec des piles de linge.
Autre idée : dans un fumoir, interdit aux employés pour des raisons évidentes de santé, Plato pourrait porter la commande jusqu’au client, qui ne perdrait ainsi pas une minute du match de foot qu’il est en train de suivre.
Les développements possibles sont multiples et nous les suivrons avec intérêt !
« Les présentations sont faites mais les questions se bousculent sans doute dans votre tête : à quoi sert-il ?
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