Plato, un service VIP
Le robot de service développé par le United Robotics Group (URG) assiste le personnel d’un salon VIP de l’aéroport de Nice Côte d'Azur (Alpes-Maritimes) depuis quelques mois. Premier bilan et perspectives ...
C’est ce qu’il est convenu d’appeler un atterrissage réussi. Arrivé fin mars à l’aéroport de Nice Côte d'Azur, le Cobiot made in France Plato donne toute satisfaction. Sa mission ? Assurer une parfaite propreté dans le salon Infinity (terminal 2), un des quatre espaces VIP gérés en direct par l’aéroport qui accueillent les clients de plusieurs compagnies. Le robot de service assiste stewards et hôtesses chargés de débarrasser la vaisselle usagée. En mode « croisière », le commis sur roulettes tourne aussi en autonomie, incitant « naturellement » les passagers à poser verres ou serviettes sur l’un de ses trois plateaux.
« Plato répond au problème de saturation que nous rencontrons en période estivale et lors de grands évènements comme le Festival de Cannes » explique Benoit Valla, Responsable de l’innovation et du digital liés aux activités commerciales des lieux (de la restauration jusqu’à la location de véhicules, en passant par les boutiques et la publicité). Desservant un territoire où les modes de transport alternatifs restent peu nombreux, l’aéroport de Nice Côte d'Azur est le troisième en France, le premier de province. Sur les 14,5 millions de passagers (chiffre d’avant Covid qui devrait être légèrement dépassé en 2024), plus des deux tiers sont des voyageurs étrangers, attirés par les plages dorées la French Riviera, venus pour arpenter la Croisette, déambuler sur la Promenade des Anglais ou encore siffler une coupe à Saint-Tropez.
Assistant, pas remplaçant
Si l’aéroport a été précurseur et demeure très actif sur le développement du digital, reste que « l’innovation doit être confrontée à la réalité du terrain » rappelle Benoit Valla. Avec 500 missions mensuelles, plus de 50 kilomètres parcourus et une tonne de vaisselle transportée, les états de service de Plato s’avèrent excellents. Allégé au sens propre comme au sens figuré d’une tâche pénible et répétitive, le personnel peut se concentrer sur son cœur de métier : l’accueil et le service. Beaucoup de sensibilisation a permis de lever rapidement les freins et les éventuelles craintes des employés. « Il est clair que Plato ne remplace pas l’humain puisqu’il n’a pas de bras » résume Benoit Valla.
Les retours des passagers sont, quant à eux, obtenus grâce aux enquêtes de satisfaction et à leurs réactions « à chaud ». Chez eux aussi, Plato fait l’unanimité : le robot provoque des moments d’interactions et de surprise, toujours avec le sourire.
Le responsable remarque également que les clients, de plus en plus nombreux à avoir déjà vu Plato dans d’autres contextes, se familiarisent d’autant plus rapidement.
Autre facteur de réjouissance : les bonnes relations avec United Robotics Group (URG), le leader européen de la robotique qui développe le Cobiot : « leurs équipes ont été très disponibles et réactives, pour l’installation comme la formation. »
Multiplier les cas d’usage
Forte de cette première collaboration réussie, l’aéroport ne compte pas s’arrêter là. D’ici la fin de l’année, le robot, paré des couleurs d’une opération commerciale ou d’une marque, deviendra support promotionnel ou encore livreur. Dans un futur proche, les passagers prêts à embarquer pourront commander en ligne et se faire apporter leurs achats sans avoir à quitter leur siège.
À l’aéroport, Plato donne ainsi des ailes à la meilleure qualité de service possible pour qu’avant même de décoller, les passagers aient des étoiles plein les yeux !
«Intéressé par le robot de service Plato ? Pour obtenir un devis, faire un essai ou poser toutes vos questions à un expert d’URG, rendez-vous ici. »