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GRAND ANGLE PERRIER - S17
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BANNIERE BOTTOM PERRIER - S17

Lina’s retrouve la forme

Béatrice Vigot-Lagandré
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Linas nouvelle carte

Racheté en 2022 par SPC (Paris Baguette), Lina's retrouve un nouveau souffle.

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MEGA BANNER PERRIER - S17
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MEGA BANNER PERRIER - S17

Chiffre d'affaires multiplié par 3

Créé en 1989, Lina’s avait perdu de sa superbe lorsqu’en juin 2022 SPC (Paris Baguette) l’a racheté, avec la ferme volonté de lui procurer un nouveau souffle. « Notre ambition était de redonner ses heures de gloire à Lina’s », explique Christophe Laroze, directeur général. Pari réussi ! Le CA a été multiplié par 3 et progresse de + 10 % chaque mois. Fort de son succès, Lina’s mettra sur pied un 5e restaurant à Paris d’ici à la fin de l’année et table ensuite sur 2 à 3 ouvertures par an sur toute la France.

Une carte repensée

Pour relancer la marque, Lina’s a rénové ses 4 restaurants (investissement de 300 000 € pour chacun), avec une charte graphique plus moderne et un espace de restauration plus chaleureux. La carte, qui n’avait pas évolué depuis trente ans, a été totalement repensée, avec des produits plus qualitatifs, Lina’s s’appuyant sur l’expertise et les outils de production de Paris Baguette. Le pain, auparavant industriel (Harry’s), est à présent artisanal et produit dans l’un des laboratoires du groupe à La Défense. « Nous avons souhaité une vraie montée en gamme de notre offre, avec des portions plus généreuses, et avons institué des menus », confirme le dirigeant.
Lina’s privilégie les approvisionnements locaux (produits laitiers de la Ferme de Viltain), ou labellisés (comté AOP), a lancé de nouveaux produits (croque-monsieur au pain de campagne) et élargi le choix des ingrédients des salades. Si celles-ci sont toujours préparées sur mesure, les sandwichs sont faits à l’avance mais toastés au dernier moment, à la demande, ce qui a considérablement réduit le temps d’attente et contribue à la hausse de la fréquentation. En revanche, pas de bornes interactives pour les commandes. « On privilégie la relation avec le client », se justifie Christophe Laroze.
 

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Béatrice Vigot-Lagandré
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