Supli surfe sur la digitalisation des achats

Chloé Labiche
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« Depuis deux mois nous connaissons une forte croissance et réalisons les meilleurs chiffres de notre histoire », se félicitait mi-juillet Romain Rousselet, co-fondateur et CEO de Supli, l’application qui permet aux restaurateurs de traiter en une seule fois leurs commandes auprès de différents fournisseurs. Si la crise sanitaire a dans un premier temps mis un coup d’arrêt à l’activité en restauration, elle a ensuite bougé les lignes à bien des égards, notamment en termes de digitalisation et d’approvisionnement, deux sujets stratégiques pour Supli.

L’application, qui n’entend pas s’arrêter là, est ainsi utilisée par près de 6 000 restaurants et une centaine de fournisseurs. « Nous travaillons avec des entreprises quasi-industrielles comme avec des acteurs plus régionaux. C’est le gros boom aujourd’hui : les chefs ont besoin de s’entourer des meilleurs partenaires logistiques mais aussi des meilleurs sourceurs », souligne Romain Rousselet. C’est pourquoi Supli a décider d’amplifier le mouvement et sortant en septembre une nouvelle version. Parmi les nouveautés il y aura pour les fournisseurs la capacité de s’exposer dans un annuaire présent dans l’application.

Objectif : les chaînes et la collective

Ce dernier recensera les entreprises travaillant avec Supli par catégorie ( boucherie, primeur, marée…) et leur permettra de se mettre en valeur afin de toucher de nouvelles cibles. Les restaurateurs pourront ainsi se mettre en contact avec des acteurs plus locaux et régionaux. Seconde innovation : s’ils avaient déjà la possibilité d’avoir plusieurs utilisateurs, les restaurants auront désormais, en plus, celle de gérer plusieurs établissements depuis un seul et même compte. Un appel du pied clair aux groupes et chaînes de restauration pour qui cette nouveauté est un vrai plus. Si pour l’heure 90 % des restaurateurs utilisateurs sont des indépendants, ces fonctionnalités devrait changer la donne. «Nous avons une ambition forte sur la collective et les chaînes », reconnaît Romain Rousselet.

Chloé Labiche
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